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Groupe de paroles pour les personnes victimes de violences sexuelles
Création inédite dans le pays rochois ( ouvert sur le département) d'un groupe de paroles pour les personnes vicitmes de violences sexuelles , hommes ou femmes. Rendez vous 1 fois par moi, lieu tenu secret, discrétion, dépose de la parole, liberté,confidentiel, écoute et partage sans jugement .
Professionels formés sur les violences sexuelles. Inscription par mail
La parole doit être libérer, ne rester pas cacher, ne rester pas seul , nous sommes là, à votre écoute
Un nouveau projet de soutien aux victimes d’agressions et de violences sexuelles vient de naître dans le Pays Rochois. À l'initiative de cet espace d’échange et de parole, un homme, lui-même victime de violences dans le passé, qui n’avait pas trouvé à l’époque l’écoute nécessaire. Ce groupe répond à un véritable manque dans la région, où très peu d'espaces sont dédiés à cette thématique (voire aucun notamment pour les hommes).
Dans le secteur rochois et même annemassien, les rares ressources disponibles se limitent aux grandes associations nationales ou antennes locales. Les victimes doivent souvent parcourir de longues distances pour trouver du soutien, comme ce fut le cas pour cet homme qui se rendait jusqu’à Passy pour participer à un groupe de parole. Si les femmes bénéficient d'un accompagnement plus développé, les hommes victimes de violences sexuelles ne disposent que de quelques structures nationales et sont très peu reconnus dans leur démarche.
Conscient de cette réalité, il a pris l'initiative de contacter l'association EMOI, actrice locale dans l'organisation de salons de rencontres avec des thérapeutes, pour concrétiser ce projet. « En tant qu’homme victime d’agression sexuelle, je devais faire quelque chose sur notre territoire. J’ai même été en contact avec la députée. C’est un sujet encore trop tabou, surtout pour les hommes. Il faut sensibiliser toute la population, y compris les élus locaux, les forces de l’ordre et les professionnels de santé. La parole des femmes se libère peu à peu, mais celle des hommes reste enfermée dans la honte », confie-t-il.
L'association EMOI a immédiatement adhéré à cette initiative, se lançant dans des démarches pour trouver des accompagnants prêts à s'investir. À sa belle surprise, plusieurs thérapeutes ont répondu favorablement et se dévouent à animer ce groupe de parole mensuel, apportant ainsi leur soutien à ce projet essentiel. Grâce à l'appui de la commune, un espace dédié est mis à disposition pour accueillir les rencpntres dans la plus grande discretion. Le lieu reste volontairement anonyme pour assurer la confidentialité et la sécurité des participants, son adresse n'étant communiquée qu'après inscription par e-mail.
Un fonctionnement adapté aux besoins
Le groupe se réunit une fois par mois, de 19h à 20h30. L'alternance est respectée avec une session dédiée aux femmes un mois, et une session pour les hommes le mois suivant. Deux intervenants bénévoles, formés à l’accompagnement des victimes de violences sexuelles, encadrent chaque réunion. Ces espaces se veulent libres, bienveillants, et sans jugement. « Le simple fait de parler, de partager son expérience, soulage un poids intérieur. Cela montre aux victimes qu'elles ne sont pas seules et qu'il est possible de s’en sortir », expliquent les organisateurs.
Ce projet, commencé en avril, se concrétise enfin à l’aube de la rentrée scolaire. La première session dédiée aux hommes aura lieu le 3 octobre, et celle pour les femmes se tiendra en novembre. Les inscriptions se font par e-mail à l'adresse [email protected].
Sensibiliser toute la population
À travers ce projet, l’équipe espère sensibiliser l’ensemble des habitants du territoire à la nécessité d’écouter et de soutenir les victimes de violences sexuelles, sans jugement ni préjugés. « Qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, il n’y a aucune honte à avoir. Il faut que ces personnes soient crues et que la société apprenne à les aider à se reconstruire. »
Ce groupe de parole représente une première étape vers la création d’un réseau local d’écoute et de soutien, destiné à briser le silence et à permettre aux victimes de retrouver leur dignité.
Dans le secteur rochois et même annemassien, les rares ressources disponibles se limitent aux grandes associations nationales ou antennes locales. Les victimes doivent souvent parcourir de longues distances pour trouver du soutien, comme ce fut le cas pour cet homme qui se rendait jusqu’à Passy pour participer à un groupe de parole. Si les femmes bénéficient d'un accompagnement plus développé, les hommes victimes de violences sexuelles ne disposent que de quelques structures nationales et sont très peu reconnus dans leur démarche.
Conscient de cette réalité, il a pris l'initiative de contacter l'association EMOI, actrice locale dans l'organisation de salons de rencontres avec des thérapeutes, pour concrétiser ce projet. « En tant qu’homme victime d’agression sexuelle, je devais faire quelque chose sur notre territoire. J’ai même été en contact avec la députée. C’est un sujet encore trop tabou, surtout pour les hommes. Il faut sensibiliser toute la population, y compris les élus locaux, les forces de l’ordre et les professionnels de santé. La parole des femmes se libère peu à peu, mais celle des hommes reste enfermée dans la honte », confie-t-il.
L'association EMOI a immédiatement adhéré à cette initiative, se lançant dans des démarches pour trouver des accompagnants prêts à s'investir. À sa belle surprise, plusieurs thérapeutes ont répondu favorablement et se dévouent à animer ce groupe de parole mensuel, apportant ainsi leur soutien à ce projet essentiel. Grâce à l'appui de la commune, un espace dédié est mis à disposition pour accueillir les rencpntres dans la plus grande discretion. Le lieu reste volontairement anonyme pour assurer la confidentialité et la sécurité des participants, son adresse n'étant communiquée qu'après inscription par e-mail.
Un fonctionnement adapté aux besoins
Le groupe se réunit une fois par mois, de 19h à 20h30. L'alternance est respectée avec une session dédiée aux femmes un mois, et une session pour les hommes le mois suivant. Deux intervenants bénévoles, formés à l’accompagnement des victimes de violences sexuelles, encadrent chaque réunion. Ces espaces se veulent libres, bienveillants, et sans jugement. « Le simple fait de parler, de partager son expérience, soulage un poids intérieur. Cela montre aux victimes qu'elles ne sont pas seules et qu'il est possible de s’en sortir », expliquent les organisateurs.
Ce projet, commencé en avril, se concrétise enfin à l’aube de la rentrée scolaire. La première session dédiée aux hommes aura lieu le 3 octobre, et celle pour les femmes se tiendra en novembre. Les inscriptions se font par e-mail à l'adresse [email protected].
Sensibiliser toute la population
À travers ce projet, l’équipe espère sensibiliser l’ensemble des habitants du territoire à la nécessité d’écouter et de soutenir les victimes de violences sexuelles, sans jugement ni préjugés. « Qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, il n’y a aucune honte à avoir. Il faut que ces personnes soient crues et que la société apprenne à les aider à se reconstruire. »
Ce groupe de parole représente une première étape vers la création d’un réseau local d’écoute et de soutien, destiné à briser le silence et à permettre aux victimes de retrouver leur dignité.