Il s'agit d'une campagne contre le réchauffement climatique. Depuis ce lundi c’est le monde financier qui est visé, "secteur le plus polluant et destructeur de Suisse" selon le collectif. Il affirme "qu’en finançant, par exemple, les forages d’énergie fossiles partout dans le monde, les institutions financières contribuent au massacre massif des écosystèmes et de la biodiversité sur Terre". L’action de ce mardi prévoit le collage d’affiches de street-art sur des façades de banques.
Extinction Rebellion affirme que l’action de ce mardi 7 février ira plus loin pour dénoncer l’emprise de la finance. Le collage d’affiches de la collection « StreetArt Rébellion » sur la façade d’une banque, sur un dessin et des citations d’artistes pour affirmer haut et fort que l’économie peut prendre un autre tournant que celui de l’hyper-financiarisation de la société occidentale. "L’économie peut et doit dorénavant prendre soin de tout le vivant. L’Art a cette vocation de lanceur d’alerte. De donner sun autre regard, une autre perspective sur le monde. De souligner aussi la beauté de cette planète qui est en train de reculer par suite de l’avidité à faire des profits à court terme."
Si les partis se montrent généralement favorables, il n’y a pas de propositions concrètes dans l’immédiat selon le collectif qui rappelle que les solutions à la crise climatique et environnementale restent encore entre les mains d’experts. "La désobéissance civile s’impose pour montrer que l’enjeu des assemblées citoyennes, c’est d’abord et avant tout une voie pour s’informer, débattre, initier des solutions contraignantes permettant de revenir dans les limites planétaires à l’horizon 2030" écrit Extinction Rebellion dans un communiqué.