Ils estiment que leur fonction n'est pas suffisamment valorisée alors qu’elle représente selon eux un maillon essentiel dans la chaîne des soins. La profession créée en 2002 se retrouve aujourd’hui à « l’intersection des métiers d’aide-soignant et d’infirmier ». Pour autant les conditions salariales n’ont pas suivi et la fonction est sous-estimée. Un projet de revalorisation sera présenté notamment par le Syndicat des services publics à Genève ce mardi.
La fonction est sous-estimée d’un point de vue salarial explique le SSP genevois. "Les ASSC, qui revendiquent au minimum une classe 12, se situent actuellement en classe 11 sur l’échelle de traitement de l’Office du personnel de l’Etat (OPE) alors que les infirmières et infirmiers sont établis en classe 15 ou, si ils peuvent faire valoir une spécialisation, en classe 16". Le syndicat estime qu'il est aujourd'hui "urgent de reconnaître la valeur cette fonction afin de l’estimer à sa juste valeur et de faciliter la collaboration entre les multiples métiers dans le champ de la santé et de l’intervention socio-éducative.
Pour répondre à ces enjeux, le SSP indique que plusieurs députés et partis polititique, en collaboration avec la délégation des ASSC, soumettront un projet.
Les intervenants :
- Laurentina Cristina Vais, Ricardo Cordeiro, Valerie Kopp, Sandra Almeida, Cristine Rossello, délégation ASSC du SSP
- Emmanuel Deonna, député socialiste
- Jocelyne Haller, députée EAG-Solidarités
- Marjorie de Chastonay, députée, cheffe de groupe des verts
- Quentin stauffer, secrétaire syndical SSP
Les assistants en soins et santé communautaire s'étaient déjà mobilisés à plusieurs reprises en fin d'année à Genève avec notamment des mouvements de grève.
