Cette fuite a été déclarée en fin de semaine dernière à l’Agence de sureté nucléaire (ASN) comme le demande la procédure lorsque les seuils mesurés dépassent un certain niveau, ce qui a été le cas.
L'ASN explioque que "le 12 janvier 2023, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour l’environnement relatif à la détection de tritium dans certains prélèvements des eaux souterraines de la centrale nucléaire du Bugey".
Préalablement à leur rejet, les effluents radioactifs liquides sont transférés, selon leur nature et leur activité radiologique, vers des réservoirs d’entreposage. Afin d’assurer le confinement des effluents liquides, ces réservoirs sont installés sur des rétentions, dont certaines sont reliées entre elles par un réseau de tuyauteries en béton. C'est le 15 janvier qu'EDF a détecté une augmentation de l’activité en tritium mesurée dans le prélèvement de surveillance, puis à partir de mi-janvier dans un second piézomètre situé à proximité.
EDF a renforcé le suivi des eaux souterraines et a mené des investigations afin d’identifier l’origine de l’événement. C’est le débordement, le 10 novembre, de l’un des puisards qui serait à l’origine de la fuite.
Il n’y aurait aucun danger pour la population selon les spécialistes. Mais l’événement inquiète localement et jusqu’à Genève. Genève qui a lancé plusieurs procédures en justice contre cette centrale qui présente un risque en cas d’accident selon les autorités helvétiques.
