Le collectif fait ce qu’il appelle du « clown-activisme » en allant à la rencontre des consommateurs pour leur faire prendre conscience de la situation, mais aussi via des dialogues avec les enseignes de la distribution à Genève.
Extinction Rébellion a notamment dénoncé mardi toutes les opérations marketing à l’occasion de la Saint-Valentin et qui génère toujours plus de surconsommation.
Le groupe genevois d’Extinction Rébellion explique : "A Genève, la surconsommation actuelle a en fait un impact majeur dans le dépassement des limites planétaires. Si elle ne se voit que peu en ville, la déprédation sur les ressources naturelles pour produire et vendre des biens et services de consommation, appauvrit la biodiversité nécessaire à la vie sur Terre. Alimentation, vêtements, énergie, circuits longs de la distribution jusque dans nos magasins, notre surconsommation de biens transformés est, par exemple, responsable de 90% de la déforestation en Amazonie pour faire de la place aux exploitations animales et l’exportation de soja destiné au bétail d’élevage. De même, la production de plastique a augmenté de 79% entre 2000 et 2015, entre autres pour les emballages de ce que nous achetons. Cette deuxième semaine d’actions dénonce ces exploitations mercantiles de notre planète ».
A travers cette campagne de communication et d'actions, le collectif réclame notamment la création d’Assemblées Citoyennes au niveau cantonal.
