Près de 5000 manifestants ont interpellé jeudi dernier, à l’occasion de la 9ème journée d’action nationale contre la réforme des retraites, les maires du département. L’objectif était de « rappeler aux élus les dégâts de la privatisation d’EDF-GDF », alors que pour eux, « la solution passe par le Service Public de l’Energie ». L’occasion également d’aborder d’autres sujets, comme les baisses de Dotations Globales de Fonctionnement ou encore l’industrie.
Les précisions de la CGT Energie 73 :
La manifestation albertvilloise interpelle le congrès des maires de Savoie.
En ce jeudi 23 mars 2023, 9ème appel de l’intersyndicale à lutter pour le retrait du projet de loi « retraites », les 5 000 manifestants Tarins ont décidé d’interpeller les maires de la Savoie.
La CGT Energie 73, soutenue par l’ensemble de l’intersyndicale 73 a revendiqué la mise en sobriété énergétique de la Halle Olympique pour rappeler aux élus les dégâts de la privatisation d’EDF-GDF :
13 millions de « précaires énergétiques », les factures qui gonflent pour les collectivités, les hôpitaux, les entreprises…
La solution passe par le Service Public de l’Energie. Pas l’étatisation voulue par macron toujours au service des marchés financiers.
Les représentants de l’intersyndicale, toujours plus unie, complémentaire et déterminée, voir en colère, sont intervenus sur des sujets aussi variés que :
- les baisses des DGF (Dotations Globales de Fonctionnement), le remplacement des impôts progressifs par des taxes proportionnelles qui impactent les budgets des collectivités et leur autonomie.
- la casse de l’industrie. (pensées aux ouvriers de Château Feuillet abandonnés par le député ROLLAND et la sénatrice BERTHET)
- la désintégration des Services Publics qui renforcent le sentiment d’abandon de nombres d’usagers
- et surtout l’enjeu des retraites. Nous avons rappelé que 50 % des présidents d’associations et 40 % des maires sont des retraités et que le projet de loi aura ainsi de terribles répercussions sur le tissu associatif et les conseils municipaux, derniers liens sociaux permettant le « vivre-ensemble ».
La CGT a aussi dénoncé les choix de trop de maires de ne pas informer leurs conseillers municipaux du courrier de notre organisation (voir pj). Pour nous, cela s’apparente à un déni de démocratie.
La délégation des maires nous a affirmé « qu’eux aussi subissaient les choix politiques du gouvernement mais qu’ils ne pouvaient rien… ».
Elle s’est aussi engagée à envoyer une motion du congrès aux parlementaires savoyards.
L’intersyndicale a conclu l’entretien en déclarant : « Arrêtons de SUBIR, relevons la tête comme le font 94 % des travailleurs et LUTTONS. »