L’exercice LUX 23 a démarré la semaine dernière et mobilise de nombreux militaires dans les cantons de Vaud, Genève, Neuchâtel et Berne. Ils sont 4 000 à y participer avec des engins et du matériel. Les forces spéciales, les douanes ou la police participent aussi ponctuellement. L’armée française est également impliquée dans cet exercice qui se terminera en fin de journée ce mardi pour préparer les troupes à une éventuelle menace terroriste ou une attaque.
Le scénario était le suivant : confrontés à une menace terroriste et paramilitaire préludant une attaque conventionnelle, plusieurs milliers de militaires de milice et professionnels soutiendront les autorités civiles des cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel et Berne.
La Confédération explique que "cet exercice génére des mouvements de formations motorisés, des survols en hélicoptères, ainsi que des mouvements sur les Lacs Léman et de Neuchâtel. Les perturbations seront néanmoins réduites au strict minimum nécessaire au déroulement de l’exercice". Les autorités précisent que l’exercice « LUX 23 » vise "d’une part à entraîner les procédures d’engagement des formations militaires dans leur interaction avec les autorités civiles et, d’autre part, à valider des concepts pour l’avenir des forces terrestres. Il est notamment prévu de tester en pratique une nouvelle catégorie de forces d’intervention, les forces dites légères. Celles-ci devraient à l’avenir être capables de soutenir rapidement, après une mobilisation, les autorités civiles dans leurs tâches de protection".
Une hotline est active au : 0800 780 001. En complément, de plus amples informations sont disponibles sur le site internet : https://www.vtg.admin.ch/fr/actualite/messages/volltruppenuebungen/lux23.html