Des milliers de manifestants se sont retrouvés ce week-end en Maurienne pour dire non au chantier du Lyon-Turin. Alors que la manifestation avait pourtant été interdite par le préfet de la Savoie vendredi, ce qui a été confirmé par le tribunal administratif, 3200 personnes dont plus de 400 individus radicaux selon des chiffres de la préfecture se sont rassemblées samedi sur la commune de la Chapelle en Savoie. Ce cortège non autorisé à provoqué quelques dégradations et violences sur la voie publique notamment à l’encontre des forces de l’ordre. 12 gendarmes ont d’ailleurs été blessés dans l’exercice de leur fonction. Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a tenu a leur apporter son soutien. Enfin deux manifestants ont également été blessés ce week-end. Ils se trouvaient en urgence relative. Plusieurs jets de pierre et tirs de gaz lacrymogène ont été constatés. L’A43 a également été provisoirement fermée à la circulation.
Depuis vendredi d’importants contrôles ont aussi été déployés en Savoie et dans les départements limitrophes, notamment la Haute-Savoie et l'Isère. Plus de 400 objets dangereux ont été saisis ou mis à l’écart. Enfin 96 ressortissants étrangers connus des services ont été refoulés à la frontière et n’ont pu pénétrer sur le territoire national pour cette manifestation. C’est le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin qui l’a confirmé, une fois encore sur les réseaux sociaux.
#Savoie Premières violences et premiers tirs de mortiers exercés sur les gendarmes par des centaines d'individus masqués et équipés. Notre priorité : assurer la sécurité des personnes et des biens #Maurienne#LyonTurin pic.twitter.com/R4vCgl9JQo
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) June 17, 2023
Merci aux 2000 policiers et gendarmes qui ont été mobilisés ce jour pour faire respecter l’ordre républicain.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) June 17, 2023
En raison de la dangerosité du parcours et des forts risques de troubles à l’ordre public, le Préfet de Savoie avait interdit cette manifestation. Décision qui a été…