En cause : un épisode de poussières désertiques qui est annoncé depuis plusieurs jours venant d’Afrique. La visibilité sera donc réduite. Ce sont les reliefs et les vallées alpines qui pourraient être les plus touchées dés ce mardi. Selon Atmo, le réseau régional de surveillance de la qualité de l’air, l’épisode de pollution pourrait encore s’intensifier mercredi et s’étendre géographiquement jusqu’à jeudi ou vendredi.
Ces épisodes dits “sahariens” ne sont pas forcément visibles, les particules étant généralement transportées en altitude, entre 1 et 4-5 kilomètres. Cependant, lorsque ces masses d’air parviennent au sol, les concentrations de poussières en suspension peuvent alors être importantes.
ATMO explique que "du fait de leur diamètre assez important, ces particules ont moins de facilité à pénétrer dans les organismes que les particules fines (diamètre de 2,5 microns pour les PM2,5, voire moins) issues de phénomènes de combustion (chauffage au bois, véhicules à moteur thermique). Toutefois, leur quantité peut engendrer a minima une gêne, d'autant plus que d'autres polluants peuvent être présents. Ainsi, même si ces particules sont moins nocives que des particules de combustion, leur quantité dans l’air peut engendrer des effets sanitaires : il est donc conseillé à toutes les personnes ressentant une gène respiratoire de consulter un professionnel de santé".
Rappelons qu’une vigilance jaune à la pollution est par ailleurs en cours actuellement dans la zone urbaine des Pays de Savoie.