Malgré le contexte inflationniste, plus de 8 Français sur 10 ont l’intention de partir cet été et beaucoup choisiront la fraicheur de la montagne. Mi-juin, le taux d'occupation prévisionnel gagnait 5 % par rapport à 2022 dans la région. 49% de l’activité est réalisée sur le seul mois d’aout, environ 30% en juillet.
Les français ont bel et bien l’intention de changer d’air cet été. Ainsi 4,7 des sondés sur 10 se disent d’ores et déjà “partants de façon certaine” contre 4,2 en 2022, alors que 3,6 restaient encore indécis, une proportion similaire à 2022 à pareille époque. Seul 1,7 assure qu’il ne s’échappera pas contre 2,1 un an plus tôt. Même envie de dépaysement chez les principales clientèles internationales du territoire Savoie Mont Blanc (Britanniques, Néerlandais ou Allemands) où le pourcentage de “partants de façon certaine” est même sensiblement plus élevé que l’an dernier.
Seul bémol, la consommation des vacanciers sur place risque d’être en baisse. Un quart des partants étrangers et un tiers des partants français comptent dépenser moins cet été, notamment en restauration (91%) et en loisirs (81 %). Et quelque 50% d’entre eux privilégieront un séjour plus court (inférieur à neuf jours).
Côté destinations hexagonales, alors que le littoral perd malgré tout du terrain (61 % des séjours des partants contre 66 % en 2022), la montagne, même si elle reste encore loin, poursuit une tranquille ascension (+ 2 points à 12 %). Elle arrive par ailleurs en deuxième position des intentions de départ des indécis avec des taux globalement supérieurs aux habitudes, le coût d’une escapade estivale à la montagne étant perçu comme plus attractif que celui pratiqué sur d’autres types de séjour par 2/3 des Français. La destination est, de plus, largement citée comme idéale en cas de canicule.