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Grand Genève : une enquête sur la mobilité transfrontalière

Grand Genève : une enquête sur la mobilité transfrontalière
Photo d'illustration

Elle est prévue durant les mois d’octobre et novembre.

L’objectif est de mesurer les évolutions des flux de déplacements en voiture et en vélo entre le canton de Genève, le Genevois français, à savoir l’Ain et la Haute-Savoie, ainsi que le district de Nyon. Cette enquête se déroulera sous la forme d’un QR-Code permettant d’accéder au questionnaire en ligne distribué aux automobilistes et aux cyclistes à une quinzaine de postes frontière entre 6h et 9h durant les jours enquêtés. Les résultats permettront ensuite d’orienter les futures solutions de transport dans le secteur. 

Les précisions du Grand Genève :

Une nouvelle enquête aux frontières du canton de Genève sera réalisée cet automne 2023 pour mesurer l’évolution de la mobilité transfrontalière dans le Grand Genève

Après 2002, 2005 et 2011, une nouvelle édition de l’enquête aux frontières du canton de Genève est prévue en octobre et novembre 2023. Elle permettra de mesurer les évolutions des flux de déplacements en voiture et en vélo, entre canton de Genève, Genevois français (Ain et Haute-Savoie) et district de Nyon. Un QR-Code permettant d’accéder au questionnaire en ligne sera distribué aux automobilistes et aux cyclistes à une quinzaine de postes frontière entre 6h et 9h durant les jours enquêtés. Les résultats de l’enquête permettront de mesurer l’évolution des flux et d’orienter les futures solutions de transport.

Le Grand Genève fait l’objet d’une croissance démographique soutenue avec 13’400 habitants en plus chaque année. Ce dynamisme se traduit par des besoins de déplacements accrus qu’il convient de planifier et d’organiser de manière efficace. La planification des infrastructures et le développement de nouvelles offres de transports doivent pouvoir s’appuyer sur des données statistiques précises sur les habitudes et les comportements de déplacement. Ces données sont obtenues grâce à des enquêtes, des comptages et des recensements réguliers.

Trois enquêtes ont déjà été réalisées aux frontières du canton de Genève en 2002, 2005 et 2011. En 2011, on dénombrait 550 000 déplacements par jour à travers la frontière, soit 20% de plus qu’en 2002. En 2019, on estimait à 660 000 déplacements quotidiens entrant et sortant du canton de Genève avec le Genevois français et le district de Nyon.

Cette nouvelle édition de l’enquête aux frontières doit permettre de compléter les données avec les origines et destinations des trajets transfrontaliers. Ces données seront croisées avec les résultats d’une enquête similaire qui portait sur les trajets des usagers des transports publics réalisée à l’automne 2022, afin d’avoir un recensement des flux transfrontaliers tous modes de transports confondus.

La mise en service du Léman Express et du tram d’Annemasse fin 2019 ont réorganisé significativement les flux transfrontaliers de mobilité. Cette nouvelle édition de l’enquête aux frontières permettra de mesurer plus précisément ces évolutions. Elle est également nécessaire pour disposer de données actualisées post-pandémie. Les résultats seront disponibles au printemps 2024 afin d’alimenter le Projet d’agglomération de cinquième génération (PA5) qui sera déposé par le Grand Genève à la Confédération suisse en 2025, en vue de solliciter des financements pour des infrastructures de mobilité.

Les partenaires qui mènent et cofinancent l’enquête sont le Grand Genève, le Canton de Genève, le Pôle métropolitain du Genevois français, le Canton de Vaud et la Région de Nyon, le Conseil départemental de la Haute-Savoie, et les quatre intercommunalités françaises Annemasse Agglo, Thonon Agglomération, Pays de Gex Agglomération, Communauté de communes du Genevois. Des prestataires ont été retenus à la suite d’un appel d’offres, afin d’accompagner les collectivités dans la réalisation de l’enquête.

Lors de l’enquête de 2011, tous les postes frontières avaient fait l’objet d’une enquête terrain qui avait nécessité un dispositif très onéreux et qui perturbait fortement le trafic, entrainant des difficultés d’acceptabilité par les élus et usagers. Avec les outils numériques disponibles aujourd’hui, la méthode de travail a été optimisée pour réduire les coûts et l’impact sur le trafic. De plus, les autorités douanières ainsi que les forces de police ont été associées à la préparation de l’enquête, afin d’assurer le bon déroulement de celle-ci. Ainsi, seuls une quinzaine de postes de douane feront l’objet d’une enquête terrain consistant à distribuer, entre 6h et 9h, des flyers contenant un QR Code afin de répondre à un questionnaire en ligne. Il n’y aura pas d’interviews en face à face des usagers. Les sites d’enquêtes seront indiqués par un panneau « enquête de circulation » et de la signalétique de sécurité.