Depuis début septembre, la Voirie a fait disparaitre près de 130 tags antisémites, souvent accompagnés de croix gammées, et une cinquantaine ont été effacés depuis l’attaque du Hamas en Israël. Des actes jugés « complètement inacceptables » par la Municipalité genevoise, qui a décidé de déposer plainte et de renforcer les patrouilles de police dans les secteurs sensibles.
Les précisions de la Ville de Genève :
Les tags antisémites se multiplient sur les murs de la cité : la Ville de Genève va déposer plainte
Les murs de la cité n’ont sans doute jamais vu autant de tags tombant sous le coup de la loi pénale que ces derniers jours. Depuis l’attaque du Hamas, une cinquantaine de tags souvent antisémites ont déjà été effacés par l’équipe spécialisée de la Voirie de la Ville de Genève.
Par ailleurs, avant le conflit, la Voirie a fait disparaître depuis début septembre près de 130 tags antisémites, accompagnés souvent de croix gammées.
« Ces actes sont complètement inacceptables et mon département va déposer plainte en espérant que les auteurs de ces tags racistes et antisémites qui constituent une violation pénale et un dommage à la propriété soient confondus par la police », souligne Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative en charge du Département de la Sécurité et de sports. « J’ai demandé à la police municipale de renforcer ses patrouilles dans les secteurs sensibles et la police cantonale a aussi été sollicitée », poursuit la magistrate.
Les employés de la voirie de la Ville de Genève sont intervenus pour effacer ces tags sur les édifices publics, le mobilier urbain mais aussi, exceptionnellement, et à titre subsidiaire, sur des immeubles privés, vu la gravité des inscriptions.
La Ville rappelle toutefois que les propriétaires privés et les régies ont la responsabilité de faire effacer les tags par leurs propres moyens sur leurs immeubles, sans attendre l’intervention de la voirie.