15 jours après le dépôt officiel du dossier de candidature au comité international Olympique, c’est l’heure du grand oral ce mardi pour les différents candidats face à la commission qui sera chargée de choisir le futur hôte. Les deux présidents de région Laurent Wauquiez pour les Alpes du Nord (Président d'Auvergne-Rhône-Alpes) et Renaud Muselier pour les Alpes du Sud (Président de Provence-Alpes-Côte d'Azur) tenteront de défendre le dossier.
La candidature française qui on le rappelle est en concurrence avec la Suisse et la Suède. Le choix définitif n’interviendra qu’en 2024.
De nombreuses épreuves auraient lieu en pays de Savoie, au Grand-Bornand et à La Clusaz qu sont des lieux importants pour le ski nordique, notamment le ski de fond à La Clusaz et le biathlon au Grand-Bornand (qui accueille régulièrement la coupe du monde), mais aussi Courchevel et Val d’Isère en ski alpin. Les deux stations savoyardes accueillent aussi régulièrement des épreuves de coupe du monde. Courchevel et Méribel avaient aussi accueilli les Championnats du monde de ski alpin l'hiver dernier. La Plagne est aussi un incontournable avec l'unique piste de bobsleigh (construite pour les jeux olympiques d'Albertville en 1992).
La région explique que le dossier de candidature prévoit d'intégrer :
- La prise en compte des enjeux liés à la préservation de la biodiversité et à l’accélération du réchauffement climatique dont les conséquences sont plus fortes encore dans les territoires de montagne. A cet effet, les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030 devront marquer une inflexion majeure dans le modèle d’organisation des Jeux d’hiver, comme Paris 2024 l’est pour les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été. La France peut, là encore, montrer la voie. Ils devront également s’inscrire dans une stratégie plus large au niveau national sur les sports d’hiver de demain, dans un contexte de réchauffement climatique, et dans laquelle les deux Régions sont d’ores et déjà pleinement engagées aux côtés de l’Etat ;
- La nécessité d’utiliser les infrastructures existantes dont certaines sont issues des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992 et de maximiser les impacts positifs de l’événement pour nos territoires, nos acteurs sportifs, nos athlètes français et notre jeunesse ;
- La réduction indispensable des coûts d’organisation des Jeux d’hiver tout en visant à faire assurer le financement des Jeux Olympiques et Paralympiques essentiellement par des recettes de nature privée (partenaires, billetterie, etc.).