L’objectif était de formuler des pistes concrètes et nécessaires afin d’améliorer la politique de la santé et la maitrise des coûts. Les discussions ont notamment porté sur la formation professionnelle, l’accompagnement des patients, la transformation des institutions ou encore l’innovation dans les métiers de la santé.
Les précisions du Canton de Genève :
Nouvelle édition des Etats généraux de la santé
Pour leur sixième édition, les Etats généraux de la santé ont réuni ce jour plus de 150 participantes et participants du secteur. Les acteurs publics et privés de la santé du canton et du Grand Genève, ainsi que les nombreuses associations professionnelles, étaient présents au Campus Biotech. Les discussions ont porté sur la formation professionnelle, l'accompagnement des patientes et des patients, la transformation des institutions, ainsi que l’innovation dans les métiers de la santé.
La sixième édition des Etats généraux de la santé réunissait ce vendredi, au Campus Biotech, près de 150 acteurs du domaine pour formuler des pistes concrètes et nécessaires pour améliorer la politique de la santé. Les participantes et participants représentaient les métiers de la santé et les institutions concernées, parmi lesquelles celles du Grand Genève, ainsi que les différentes représentations politiques du canton et de la région.
Des réflexions nourries par des ateliers de travail ont émaillé la journée autour des thèmes suivants: adaptation de la formation du personnel de santé aux besoins de la population; transformation des institutions vers des modèles de réseaux de soins locaux; accompagnement du patient tout au long de son parcours de soins; réflexions sur les opportunités des nouvelles applications de l'intelligence artificielle (IA) dans les métiers de la santé.
Co-fondateur des Etats généraux de la santé, Gilles Rufenacht, directeur général des cliniques Hirslanden, exprime sa satisfaction: "Je suis heureux d’avoir pu maintenir un état d’esprit libre et responsable, ainsi qu’un espace de dialogue constructif, qui nous ont animés depuis la création des Etats généraux de la santé."
L'objectif était de générer une réflexion globale et concertée sur la maîtrise des coûts de la santé et un meilleur accompagnement des patientes et des patients dans une société où la question du vieillissement de la population s'avère être un défi majeur.
Plusieurs pistes ont émergé, parmi lesquelles: le décloisonnement des places de formation afin de renforcer l’offre de médecins généralistes; la généralisation des maisons de santé locales répondant aux besoins de proximité; une plateforme de coordination réunissant tous les acteurs de la santé afin de faciliter et de consolider le partage et l’utilisation des données; une université des patients afin que les patients-partenaires deviennent des patient-experts actifs au sein des institutions; saisir les opportunités de télémédecine offertes par l’AI dans la construction de normes éthiques.
Présent aux Etats généraux, Martial Saddier, président du conseil départemental de Haute-Savoie a relevé: "C’est la première fois depuis quinze ans que je sens que le dialogue peut se renouer de manière concrète et pragmatique en créant des passerelles de part et d’autre de la frontière."
Un compte-rendu des ateliers sera diffusé aux participantes et participants ainsi qu'aux acteurs concernés. Il sera disponible pour consultation en début d'année prochaine et nourrira l'orientation des politiques de la santé de cette nouvelle législature.
Pierre Maudet, conseiller d’Etat chargé du département de la santé et des mobilités souligne: "Cette grande concertation des acteurs est particulièrement réjouissante pour avancer sur les défis de la santé. Au-delà du besoin de consolider des liens entre institutions avec une vision en réseau, ces Etats généraux auront aussi révélé le besoin de reconnaître l’expérience des patientes et des patients comme une nécessité dans les politiques de santé."
Finalement, cette journée d'échanges et de discussions aura permis de renforcer le dialogue entre les différents prestataires de soins, publics et privés, les directions de la santé et les autorités franco-suisses afin de consolider le réseau de soin de la région.