Cette ligne structurante pour le Chablais, au départ de Thonon-les-Bains, qui dessert la gare SNCF et l’embarcadère d’Evian-les-Bains, assurera, dès le nouveau changement d’horaires du 10 décembre prochain, une connexion avec le réseau ferroviaire suisse à St-Gingolph. L’objectif est de permettre le rabattement des pendulaires sur le RER Valais, assurant ainsi une connexion du réseau de transport en commun français au réseau ferroviaire helvétique. La mise en place de cette liaison franco-suisse est une solution pour contenir l’augmentation du trafic motorisé individuel sur le territoire. Les horaires de la nouvelle ligne 10 permettent également d’assurer les correspondances avec les bateaux de la CGN à l’embarcadère d’Evian-les-Bains, le matin dans le sens Saint-Gingolph (Suisse) vers Evian-les-Bains et Lausanne et le soir dans le sens Lausanne/ Evian-les-Bains vers Saint-Gingolph (Suisse).
L’horaire offre neuf paires de courses quotidiennes du lundi au vendredi, soit neuf allers et retours. Le matin, il assure la correspondance avec le RER Valais en gare de St-Gingolph (Suisse) en heure de pointe, à partir de 7H00 avec la Ligne 1 du Léman Express et le RER Valais-Wallis. Le week-end, l’offre sera de cinq paires de courses comme actuellement, desservant les plages/rives du lac. La nouvelle ligne sera exploitée par des autocars de tourisme de 39 places. Le temps de parcours de 46 minutes, dont 10 minutes entre l’ancien terminus (Saint-Gingolph, route nationale) et la gare de Saint-Gingolph en prévision d’éventuels bouchons.
Cette nouvelle offre est en test pour un an. Sa prolongation sera envisagée en fonction du résultat de fréquentation et cela dans l’attente d’une liaison ferroviaire performante entre Evian-les-Bains et Saint-Gingolph. Elle est le fruit de la stratégie de mobilité transfrontalière élaborée par la plateforme des 3 Chablais réunissant des représentants politiques des Communes du Chablais valaisan, vaudois et français. Le Service de la mobilité de l’Etat du Valais soutient ce projet structurant pour la Région, qui répond aux enjeux relevés dans l’attente de la réouverture de la ligne ferroviaire du Sud-Léman à l’horizon 2030.
