L’objectif est d’apaiser la ville à plusieurs niveaux. D’abord en termes de sécurité puisque selon les études, en cas de choc à 30 km/h les chances de survie du piéton heurté sont 6 fois plus grandes qu’à 50 km/h. L’abaissement de la vitesse a aussi une incidence sur le bruit avec « une diminution de moitié du volume de trafic, en termes d’intensité sonore perçue » selon le texte. Enfin la ville espère fluidifier le trafic grâce à cette mesure.
Les arguments en faveur de cette mesure :
Réduction du bruit : Le 30 km/h protège du bruit : il permet une diminution de près de trois décibels en comparaison avec le 50 km/h, ce qui correspond à une diminution de moitié du volume de trafic,
en termes d’intensité sonore perçue. Il s’agit donc d’une mesure en adéquation avec l'ordonnance fédérale sur la protection contre le bruit (OPB), qui vise à protéger la population des nuisances sonores.
Selon les axes, elle pourrait permettre d’éviter l’installation de dispositifs infrastructurels qui coûtent très chers à la Ville comme les revêtements phono-absorbants ou les parois anti-bruit.
Amélioration de la sécurité : D’après le BPA, en cas de choc à 30 km/h, les chances de survie du piéton heurté sont 6x plus grandes qu’à 50 km/h ! Dans les zones 30, il n’y a ainsi pratiquement plus
d’accidents mortels. Pour les enfants, les trajets scolaires sont plus sûrs. Les cyclistes se sentent aussi nettement plus en sécurité. À 30 kilomètres à l’heure, il est par ailleurs plus facile pour les piétonnes et piétons de traverser la route. Le 30 km/h accroît aussi la sécurité des trottoirs : avec une chaussée plus sûre, les enfants à vélo et les utilisateurs de trottinettes électriques iront plus volontiers sur la route au lieu du trottoir.
Fluidification du trafic : C’est peut-être contre-intuitif, mais diminuer la vitesse permet de fluidifier le trafic, selon l’OFROU. Par ailleurs, cette limitation de vitesse est mieux respectée lorsqu’elle est généralisée.
