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Moins de marge pour les communes et les cantons suisses sur le 30 km/h

Moins de marge pour les communes et les cantons suisses sur le 30 km/h

C'est la conséquence d’une motion qui vient d’être examinée par le Conseil des États en Suisse.

Ce texte demande donc que la vitesse de 50 km/h soit privilégiée sur les routes principales dans les localités. L'ATE, Association transports et environnement dit ne pas comprendre cette décision.

30 km/h pour la sécurité et l'environnement selon ATE

Elle rappelle que le trafic est plus fluide lorsqu’on roule à 30 km/h et que les accidents graves diminuent de plus de 30%. « Cette mesure protège la population du bruit et crée une meilleure qualité de vie. Abandonner ces acquis est un triste retour en arrière » écrit l’association dans un communiqué.

La réaction de l’ATE :

Le motionnaire Peter Schilliger prétend vouloir obtenir «un flux de circulation efficace et fluide» et demande donc que la vitesse de 50 km/h soit privilégiée sur les routes principales dans les localités. Michael Rytz, expert en sécurité routière de l'ATE, s'inscrit en faux : «En réalité, le trafic est plus fluide lorsqu’on roule à 30 km/h et le risque d'embouteillage diminue, ce qui a également été confirmé par le Tribunal fédéral pour la traversée de Münsingen (BE). De plus, les accidents graves diminuent de plus de 30% après l'introduction d’une limitation à 30 km/h. Cette mesure protège la population du bruit et crée une meilleure qualité de vie. Abandonner ces acquis est un triste retour en arrière.»
De plus, l'ATE ne comprend pas pourquoi le Conseil des États, soucieux de sa propre détermination, veut lâcher la bride sur la question du régime de vitesse. «Imposer des limitations de vitesse depuis les bureaux de la Berne fédérale – sans connaître la situation sur le terrain – n'est pas judicieux. Aujourd'hui, les vitesses adaptées aux routes à orientation trafic sont soigneusement examinées par les communes et les cantons au moyen d'expertises», poursuit Michael Rytz. Dans sa prise de position, le Conseil fédéral lui-même a reconnu que les villes et les communes faisaient preuve d'un bon jugement et qu'il n'était pas nécessaire d'agir en instaurant un régime de vitesse par voie d'ordonnance.