Ils jugent notamment cette pratique comme « une atteinte grave à l’environnement au cœur de la ville », dénonçant le « projet dispendieux de parc sous le Belvédère de 12 millions d’euros alors qu’il y a déjà un parc », allant même jusqu’à évoquer « une opération de greenwashing ». Les Ecologistes ont également tenu à rappeler au maire Christophe Arminjon que « les arbres et la biodiversité ne sont ni des variables d’ajustement ni du mobilier urbain ».
Les précisions des Ecologistes des Pays de Savoie :
Abattage des arbres et des haies sous Sonnaz à Thonon : les Écologistes des Pays de Savoie portent plainte !
Il y a quelques jours, l'abattage des arbres et des haies sous Sonnaz, en pleine période de nidation, a beaucoup ému les Thononais et Thononaises.
“Que la défense de l’environnement ne soit pas, pour le Maire, une priorité, cela, nous le savions déjà. En effet, en défendant le projet d’autoroute A412 entre Thonon et Machilly, il cautionne la destruction de l’équivalent de plus de 180 terrains de foot d’espace naturel, forêt, zones humides et prairies”, affirme Sophie Boussemart, co-responsable des Écologistes du Chablais.
Elle ajoute : “le Maire récidive et porte une atteinte grave à l’environnement au cœur de la ville de Thonon. Mais en organisant en même temps Le Printemps des Coquelicots, qu’il décrit comme “un événement grand public, dédié à la transition écologique” l’édile révèle également au grand jour son cynisme. Nous appelons au boycott de cet événement.”
Benjamin Le Boedec co-responsable des Écologistes du Chablais, conclut : “Nous dénonçons ce projet dispendieux de parc sous le Belvédère de 12 millions d’euros alors qu’il y a déjà un parc : c’est vraiment une opération de greenwashing et qui commence par des abattages d’arbres et des destructions de nids d’oiseaux.”
Face à cet abattage inacceptable, les Écologistes des Pays de Savoie tiennent à rappeler à Christophe Arminjon que les arbres et la biodiversité ne sont ni des variables d’ajustement ni du mobilier urbain.
Une plainte sera déposée en concertation avec Elisabeth Charmot, ancienne élue de Thonon Ecologie et plusieurs de ses anciens colistiers.