Ce mardi 7 mai, c’est au tour de l’Université de Genève d’être le théâtre de manifestations propalestiniennes. Des centaines d’étudiants occupent depuis ce midi le hall d’Uni-Mail, demandant « une prise de position claire du rectorat » sur la situation à Gaza. A l'heure où nous écrivons ces lignes, dans les deux universités, des tentatives de dialogues ont lieu entre les directions et les manifestants.
Rappel de la situation à Lausanne :
Les étudiants qui manifestent pour demander un cessez-le-feu à Gaza n’ont pas quitté le bâtiment Geopolis de l’Université de Lausanne.
Plusieurs dizaines d’étudiants ont pris position jeudi sur le site Geopolis de l'Université de Lausanne pour manifester contre la guerre à Gaza. Un mouvement dans les établissements d'enseignement supérieur qui est parti des Etats-Unis et du Canada avant de gagner la France et donc désormais aussi le canton de Vaud.
Pas de nouvelles discussions avec la direction de l'UNIL
Les manifestants avaient reçu l’autorisation de rester jusqu’à ce lundi. Ils refusent désormais de quitter les lieux alors que la direction de l’UNIL dit ne pas pouvoir « autoriser plus longtemps l’installation jour et nuit du collectif ». Elle affirme par ailleurs vouloir éviter le recours aux forces de l’ordre pour évacuer. Une rencontre proposée par la direction ce lundi aurait été refusée par les étudiants mobilisés. Ces derniers affirment que c'est la direction qui refuse de discuter. Les manifestants réclament la fin des collaborations avec des institutions universitaires israéliennes.