Cette nouvelle mobilisation fait suite à la prise de position de l’UNIGE face au conflit actuel au Proche-Orient, qui exprime sa « solidarité » envers les victimes et soutient les appels au cessez-le-feu à Gaza. Des propos pas suffisants pour les manifestants, qui étaient une centaine à Uni-Mail cet après-midi.
Rappel des faits :
Mobilisation propalestinienne : l’Université de Genève porte plainte (13 mai 2024)
Elle a annoncé ce lundi 13 mai avoir déposé une plainte pénale pour violation de domicile. Cette plainte fait suite au refus des étudiants manifestants de respecter l’ultimatum lancé dimanche soir et quitter le bâtiment d’Uni Mail. Ils l’occupent pour rappel jour et nuit depuis une semaine pour demander l’arrêt de toute collaboration entre l’UNIGE et les structures israéliennes et que les dirigeants de l’Université se prononcent plus clairement sur le conflit. Une nouvelle rencontre s’est tenue ce matin entre la rectrice, Audrey Leuba, et les étudiants, mais elle n’a pas donné lieu à un terrain d’entente.
Ca bouge à l’Université de Genève (14 mai 2024)
La police est intervenue tôt ce mardi matin à Uni Mail pour déloger les manifestants propalestiniens.Après une semaine de mobilisation, quelques débordements (notamment vendredi avec une personne qui s'est introduite dans le bâtiment pour soutenir Israël) et une plainte de l'Université de Genève, l'évacuation a eu lieu tôt ce mardi matin pour la cinquantaine d'étudiants encore mobilisés sur place dans le bâtiment d'Uni Mail.
50 étudiants évacués vers 5h du matin mardi
Environ 50 étudiants propalestiniens ont été évacués du bâtiment Uni Mail ce mardi matin à Genève. La police est intervenue alors que l’établissement a durci le ton lundi avec l’annonce d’un dépôt de plainte. Une plainte pour violation de domicile puisque certains étudiants mobilisés pour Gaza refusaient de partir. Une nouvelle rencontre s’est tenue entre la rectrice, Audrey Leuba, et les étudiants mais elle n’a pas donné lieu à un terrain d’entente.
Une semaine de mobilisation jour et nuit
Les étudiants manifestaient et occupaient les lieux depuis une semaine pour demander l’arrêt de toute collaboration de l’Université genevoise avec des institutions israéliennes. Une partie des étudiants a quitté les lieux lundi, ce sont ceux qui refusaient de partir qui ont été délogés par les forces de l’ordre tôt ce mardi matin.
Ce mouvement dans les établissements d'enseignement supérieur est parti des Etats-Unis et du Canada avant de gagner la France puis la Suisse Romande. Le canton de Vaud est aussi concerné avec la mobilisation de étudiants de l'UNIL dans le bâtiment Geopolis.