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Le Salon de l'auto s'arrête à Genève

Le Salon de l'auto s'arrête à Genève
Photo d'archives

C’est la fin d’un événement d’envergue dans la région.

Le Salon de l’auto de Genève s’arrête en effet après plus de cent ans d’existence. C’est ce qu’a annoncé vendredi 31 mai la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève dans un communiqué, qui renonce donc à organiser une prochaine édition sur le territoire genevois. Elle explique « qu’il existe des incertitudes trop nombreuses liées à l’industrie automobile et à la perte d’attrait des grands salons européens pour prendre le risque de se projeter plus en avant dans l’avenir ». Le Geneva International Motor Show à Doha au Qatar est, quant à lui, maintenu pour le mois de novembre 2025. 

Le communiqué de la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève :

Un tournant pour le GIMS: le Salon de Genève disparaît et met le cap sur Doha en 2025

Confrontée à des perspectives trop incertaines, la Fondation du Comité permanent du Salon international de l’automobile renonce à organiser une prochaine édition à Genève. Le Geneva International Motor Show Qatar, quant à lui, est prévu pour le mois de novembre 2025.

Genève, le 31 mai 2024 – Alors que l’édition de relance de février 2024 devait permettre de repositionner et de pérenniser le Salon international de l’automobile de Genève (GIMS) après quatre années d’absence liées au COVID-19, le Conseil de la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève fait le constat qu’il existe des incertitudes trop nombreuses liées à l’industrie automobile et à la perte d’attrait des grands salons européens pour prendre le risque de se projeter plus en avant dans l’avenir. « Cette décision extrêmement regrettable ne doit pas éluder tous les efforts et la conviction avec lesquels nous avons tenté de renouer avec le succès. Mais force est de constater que le faible intérêt des constructeurs pour le Salon de Genève dans un contexte sectoriel difficile, la compétition des salons de Paris et Munich qui ont la faveur des groupes endogènes et les investissements nécessaires pour maintenir un salon sonnent le glas d’une prochaine édition » relève Alexandre de Senarclens, président de la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève.

Un constat responsable

Ne pouvant plus réaliser son but statutaire, le Conseil de la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève assume ses responsabilités et demandera formellement à l’autorité de surveillance des fondations (ASFIP) l’autorisation de dissoudre la Fondation. Une décision qui fait suite au constat que les conditions de marché en Europe ne sont pas réunies pour la réussite des prochaines éditions. « Sans l’engagement et la conviction des équipes opérationnelles du GIMS sous la direction de Sandro Mesquita, il n’y aurait eu ni salon à Genève, ni salon à Doha. Les équipes ont mis toute leur détermination pour faire revivre ce Salon après le COVID, » poursuit Alexandre de Senarclens.

Dans un contexte plus favorable et avec un concept différent, le GIMS Qatar poursuit sa route

« Pour son prochain Festival consacré à l’excellence automobile, et fort d’une première édition réussie, le GIMS Qatar pourra continuer à s’appuyer sur le savoir-faire et les compétences reconnues des équipes qui ont initiés et développés le concept ainsi que sa mise en œuvre » relève Sandro Mesquita, directeur général du GIMS. « Une certaine satisfaction de réaliser que les salons automobiles gardent leur attrait auprès des marques selon les régions du monde, et que le Salon de Genève a renforcé au Moyen-Orient » conclut-il. La prochaine édition est prévue à Doha en novembre 2025.

A propos du Salon international de l’automobile de Genève

Depuis 1905, le Salon international de l’automobile de Genève fut souvent considéré comme un tremplin pour l’avenir de la mobilité. Le GIMS s’est d’ailleurs hissé parmi les salons les plus importants d’Europe et l’un des plus prestigieux et des plus influents au monde. Sa périodicité annuelle et sa neutralité territoriale vis-à-vis des marques constituèrent longtemps un atout. A son sommet, plus de 120’000 m2 de halles et 120 exposants offraient un show fréquenté par quelques 10’000 journalistes internationaux durant les journées presse, suivies de plus de 600’000 visiteurs sur 11 jours.