L’ancien coordinateur incendie des sites de l’Hospice général a été ce mardi 4 juin reconnu coupable d’homicide et lésions corporelle par négligence. Selon nos confrères de 20 Minutes, il est reproché à cet homme de 58 ans de ne pas avoir informé les résidents des règles à suivre en cas d’incendie. Il est condamné à 210 jours-amende avec sursis, tandis que deux agents de sécurité ont écopé de 240 et 180 jours-amende avec sursis. Le résident qui a causé l’incendie est, lui, condamné à 15 mois avec sursis. Pour rappel, cet incendie avait eu lieu en novembre 2014 au sein du foyer des Tattes, faisant un mort et une quarantaine de blessés.
Rappel des faits (2 décembre 2014) :
Un incendie fait un mort et une quarantaine de blessés
Dans la nuit du 16 au 17 novembre dernier, un feu avait ravagé le foyer des Tattes à Vernier, dans le canton de Genève. Après enquête, il s’avère qu’il avait été allumé par deux résidents demandeurs d’asile. Ils ont été interpellés la semaine dernière et placés en détention provisoire pour incendie intentionnel. Des tensions entre les différentes communautés seraient à l’origine du drame.
Poursuite de l'enquête (12 avril 2021) :
Genève : du nouveau après l’incendie des Tattes
Une enquête avait été lancée après le sinistre de 2014, qui avait causé la mort d’un Etythréen et plusieurs blessés au centre de requérants d’asile à Vernier. Deux agents de sécurité ainsi que deux résidents vont notamment être poursuivis pour incendie par négligence, homicide, lésions corporelles ou encore omission de prêter secours. Ils seront présentés prochainement au Tribunal de police. En revanche, l’Etat, la société de sécurité et l’Hospice général ont été relaxés.