Une manière de compenser les charges des départements de la Haute-Savoie et de l’Ain qui comptent de nombreux habitants travaillant à Genève. Leur impôt à la source s’est élevé l’année dernière à plus de 1,2 milliard de francs, dont près d’un tiers ont donc été rétrocédés. De l’argent qui sert notamment à des projets d’infrastructures utiles des deux côtés de la frontière.
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Le nombre de frontaliers continue d’augmenter à Genève (article du 22 janvier 2024)
Selon l’Office cantonal de la statistique, plus de 20 000 nouveaux permis frontaliers, à savoir le permis G, ont été délivrés dans le canton genevois l’année dernière. Un chiffre en baisse par rapport à 2022, mais qui est tout de même le 2ème plus élevé depuis la création de cette statistique en 1989. Les secteurs qui attirent le plus les frontaliers restent la restauration, la santé et l’action sociale, le commerce de détail et enfin la construction.
Près de 56% des infirmiers des secteurs frontaliers travaillent à Genève (article du 4 avril 2024)
L’observatoire transfrontalier des personnels de santé vient de publier son rapport. Localement, jusqu’à près de 80% de soignants travaillent en Suisse dans certaines communes de Haute-Savoie et de l’Ain proches de la frontière. C’est l’état des lieux dressé par l’Observatoire transfrontalier des personnels de santé. Depuis 2015, il recueille et analyse les données du territoire entre Haute-Savoie, Pays de Gex, Genève et district de Nyon. Au global, sur les 12700 infirmières et infirmiers du secteur, 7100 travaillent dans des établissements genevois (ou vaudois). 2800 aides-soignants travaillent en Suisse sur les 6500 de la zone transfrontalière. L’observatoire met en avant la nécessité de poursuivre la coopération de part et d’autre de la frontière sur les sujets de santé.