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Pygargue des Aigles du Léman abattu : 4 mois de prison avec sursis

Pygargue des Aigles du Léman abattu : 4 mois de prison avec sursis
Photo d'archives - Les Aigles du Léman

L’heure est au verdict après à la découverte d’un pygargue des Aigles du Léman abattu.

Le rapace avait pour rappel été retrouvé mort en février dernier en Isère, tué par deux braconniers qui sont passés le 13 mai devant le Tribunal de Grenoble. Le jugement a finalement été rendu ce mercredi 17 juillet, et l’un des chasseurs est condamné à 4 mois de prison avec sursis. Il devra également verser 60 000 euros aux différentes associations qui se sont portées partie civile. L’autre braconnier n’a pas été reconnu coupable de complicité, mais est toutefois interdit de chasse pendant 3 ans en raison de différentes infractions. 

Pygargue des Aigles du Léman retrouvée morte : 4 mois de prison avec sursis requis (article du 14 mai 2024) :

Les deux braconniers étaient jugés lundi 13 mai devant le tribunal de Grenoble.

Ce jugement fait suite à la découverte de « Morzine », jeune pygargue à queue blanche née au parc animalier à Sciez et remise en liberté dans le cadre d'un programme de réintroduction. Le rapace avait été retrouvé tué par balle en février dernier en Isère. Les deux braconniers avaient reconnu les faits lors de leur garde à vue en mars. Le procureur de la République a requis à leur encontre quatre mois de prison avec sursis et 7000 euros d’amende. La décision finale sera rendue le 17 juillet prochain par le tribunal de Grenoble.

Des faits qui indignent dans le Chablais

Les Aigles du Léman et la Ligue pour la protection des Oiseaux (LPO) avaient dénoncé les faits, rappelant que sur 14 individus mis en liberté depuis 2022, 3 sont déjà morts abattus.

Cette femelle s’appelait "Morzine", en remerciement à la commune de Haute-Savoie qui avait financé la balise GPS grâce à laquelle les enfants de ses écoles primaires suivaient les déplacements quotidiens de l’oiseau.

Pour Jacques-Olivier Travers, responsable du programme de réintroduction des pygargues à queue blanche sur le bassin Lémanique : « Laisser ce crime impuni aurait été un affront pour tous ceux qui se mobilisent afin de sauvegarder la biodiversité. Retrouver et punir les coupables, c’est aussi montrer aux enfants des écoles de Morzine que leur oiseau n’est pas mort impunément. Je remercie le procureur de Grenoble et les services OFB de l’Isère pour le travail effectué ».