La candidature portée par les présidents des Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur est pour rappel la seule en lice. Le Comité international olympique va se réunir mercredi 24 juillet à Paris et à cette occasion, Emmanuel Macron est attendu. Selon nos confrères du Dauphiné Libéré, le président de la République va venir défendre cette candidature qui a été quelques peu fragilisée ces dernières semaines en raison des chamboulements politiques dans le pays.
Rappel sur la candidature (publié le 28 mars 2024) :
La candidature aux JO 2030 officiellement présentée ce jeudi
C'est une nouvelle étape pour la candidature des Alpes françaises aux jeux olympiques de 2030.La région Auvergne-Rhône-Alpes accueillera ce jeudi à Lyon la soirée de présentation de cette candidature pour 2030 avec des épreuves notamment programmées en Savoie et en Haute-Savoie.
Les acteurs de la montagne invités à Lyon
Aux côtés de Laurent Wauquiez, cette présentation sera animée par Vincent Jay. L’ancien champion de biathlon est désormais Directeur de projet de cette candidature. Tous les acteurs de la montagne seront représentés autour des départements de la Savoie et de la Haute-Savoie, de collectivités comme la Communauté de communes Coeur de Tarentaise, La Plagne-Tarentaise ou Moûtiers-Tarentaise mais aussi de la Fédération Française de Ski, l’Association Nationale des Maires de Stations de Montagne ou encore Outdoor Sports Valley qui fédère les entreprises du secteur.
Des épreuves en pays de Savoie
En Haute-Savoie, le Grand-Bornand et La Clusaz se répartiront les épreuves de biathlon et de ski de fond. En Savoie, il y a encore un doute sur les sites. Courchevel et Méribel doivent accueillir les épreuves alpines de ski puisque Val d'Isère a été écartée par le CIO, mais la région souhaiterait que la station de Tarentaise figure tout de même dans le dossier. La question devrait être tranchée d'ici l'été.
Les grands axes de la candidature déjà connus
D'une manière plus générale, cette candidature se veut plus sobre sur le volet environnement, avec des priorités annoncées au lancement du projet :
- la prise en compte des enjeux liés à la préservation de la biodiversité et à l’accélération du réchauffement climatique dont les conséquences sont plus fortes encore dans les territoires de montagne. A cet effet, les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030 devront marquer une inflexion majeure dans le modèle d’organisation des Jeux d’hiver, comme Paris 2024 l’est pour les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été. La France peut, là encore, montrer la voie. Ils devront également s’inscrire dans une stratégie plus large au niveau national sur les sports d’hiver de demain, dans un contexte de réchauffement climatique, et dans laquelle les deux Régions sont d’ores et déjà pleinement engagées aux côtés de l’Etat ;
- la nécessité d’utiliser les infrastructures existantes dont certaines sont issues des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992 et de maximiser les impacts positifs de l’événement pour nos territoires, nos acteurs sportifs, nos athlètes français et notre jeunesse ;
- la réduction indispensable des coûts d’organisation des Jeux d’hiver tout en visant à faire assurer le financement des Jeux Olympiques et Paralympiques essentiellement par des recettes de nature privée (partenaires, billetterie, etc.).
La France a déjà accueilli les JO d’hiver à 3 reprises dont deux fois en pays de Savoie : en 1924 à Chamonix, 1968 à Grenoble et en 1992 à Albertville.