La section genevoise de l’Association Transports et Environnement (ATE) vient de dresser un état des lieux ferroviaire et fait des propositions de développement. Le but : que le train devienne une véritable alternative à l’avion et à la voiture.
Le train comme alternative à l’avion
Sur les 10 destinations les plus fréquemment desservies en avion depuis Genève, 6 peuvent être atteintes en train depuis Genève en moins de 8 heures rappelle l’ATE dans son rapport.
Si la liaison TGV Genève – Paris fait l’objet de 8 allers-retours par jour, d’autres liaisons offrent en revanche une fréquence plus limitée. Cela s’ajoute au fait que des lignes permettant de rejoindre Barcelone, Bruxelles, Rome, Dortmund et la façade atlantique française ont disparu au fil du temps. « Une offre ferroviaire renforcée permettrait de capter des trajets aujourd’hui réalisés par avion ou voiture, souvent faute d’alternative adéquate » selon l’association.
Le retour des trains de nuit ?
Autre piste de travail : enrichir l'offre de trains de nuit. « Les fréquences, mais aussi le confort, la ponctualité et la sécurité sont des facteurs déterminants dans le choix du train comme mode de transport » rappelle l’ATE. Les trains de nuit offrent une alternative attractive, mais il faut aujourd’hui gagner Bâle, Zurich, Turin ou Milan pour en bénéficier. Prévoir des trains de nuit au départ de Genève permettrait à la Suisse d’être reliée au Sud de la France et à l’Espagne, ce qui n’est pas le cas actuellement.
