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Genève : Tarik Ramadan sera bien jugé pour viols sur 3 femmes

Genève : Tarik Ramadan sera bien jugé pour viols sur 3 femmes

La cour de cassation l'a officiellement confirmé ce mercredi matin

La cour de cassation a officiellement rejeté ce mercredi matin les pourvois formés par l’Islamologue Suisse. Il sera donc jugé par la cour criminelle départementale de Paris pour un viol aggravé sur une femme, et deux viols sur deux autres femmes. Des faits qui remontent entre 2009 et 2016 à l’époque.

Rappelons que Tarik Ramadan avait déja été condamné par la justice dans le volet Suisse de ses accusations de viols.

Article datant du 10 Septembre 2024 sur La Radio Plus:

La Chambre pénale d’appel et de révision a rendu son jugement contre Tariq Ramadan à Genève. Il est donc bien coupable de viol et de contrainte sexuelle selon la justice.

Prison ferme en appel

Ce procès en appel avait eu lieu à la fin du mois de mois. 3 ans de prison dont 18 mois ferme avaient été requis au printemps. La décision qui vient d'être rendue publique condamne finalement l'islamologue Genevois à trois ans de prison, dont un ferme. La Chambre d'appel explique que "plusieurs témoignages, certificats, notes médicales et avis d'experts privés concordent avec les faits dénoncés par la plaignante". Lors du procès, les notes de deux psychiatres avaient notamment été présentées. L'un d'eux parlait d'un "état de stress" de la plaignante "après un rapport sexuel sans consentement". Le procureur avait par ailleurs mis en avant les déclarations "constantes" de la plaignante.

Un possible recours au Tribunal fédéral

Tariq Ramadan dispose désormais de 30 jours pour contester cette décision. Le jugement peut donc encore faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.

Des faits dénoncés dans un hôtel des Pâquis

Le Genevois est accusé de viol dans la chambre d’un hôtel des Pâquis en octobre 2008. Des accusations qui ont toujours été niées par Tariq Ramadan. Dans cette affaire, depuis le début, deux versions s'opposent. La plaignante, surnommée Brigitte pour garder l'anonymat, affirme avoir subi des contraintes sexuelles violentes. Tariq Ramadan plaidait lui pour une vengeance par "dépit amoureux".