L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, le CERN, veut construire un anneau de 91 kms de circonférence sous terre passant sous Genève, le lac Léman, le Pays de Gex et la Haute-Savoie. Ce FCC doit permettre d’accélérer des particules et de les entrechoquer dans le cadre de la recherche scientifique mondiale. Un projet aux lourds impacts locaux.
Une réunion publique à Marlioz
Les opposants dénoncent à la fois un déni démocratique (avec une certaine opacité dans l’avancement du projet et dans les informations données), ainsi qu’un impact environnemental direct. Les impacts en Haute-Savoie seront justement présentés lors d’une nouvelle réunion publique. Après Reignier en février et avant Bonne le 23 octobre, elle a lieu ce vendredi à la salle des fêtes de Marlioz. Marlioz fait partie des 7 communes françaises qui accueilleraient une station en surface.
Une mise en service en 2050 ?
Il aura fallu 8 ans d’études pour configurer cet anneau de près de 91 kms de circonférence et de plus de 5 mètres de large. C’est 3 fois plus que l’actuel LHC qui a permis la découverte du boson de Higgs en 2012, considéré comme fondamental pour expliquer le big bang.
Le calendrier prévoit des travaux à partir de 2033, l’installation des équipements en 2038 pour une mise en service en 2050.
Ce nouvel accélérateur de particules va donc très largement dépasser son prédecesseur, le Grand collisionneur de hadrons (en anglais large hadron collider, d'où le nom LHC). Il s'agit d' un accélérateur de particules mis en fonction en 2008 au CERN. C'est l'accélérateur de particules le plus puissant construit à ce jour. Il est même présenté comme le plus grand dispositif expérimental jamais construit pour valider des théories physiques. Ce type d'équipement utilise des champs électriques ou magnétiques pour amener des particules chargées électriquement à des vitesses élevées. Des procédure qui permettent de provoquer des collisions de particules afin d'en étudier la nature et les propriétés.