Interpellé à Genève après un passage en Haute-Savoie, ce marocain de 22 ans est accusé d’avoir violé puis tué la jeune Philippine, 19 ans, dont le corps a été retrouvé dans le Bois de Boulogne en septembre à Paris.
Une extradition à venir
Le principal suspect refusait jusqu’ici la procédure d’extradition simplifiée. L’homme a finalement accepté et pourra être entendu par les juges français prochainement. "Mon client a décidé d’accepter l’extradition pour être déféré aux juges français et s’exprimer sur le dossier" affirme son avocate. Elle précise que "les autorités suisses vont organiser le transfert du déténu de la Suisse vers la France" et rappelle qu’il ne s’agit pas pour autant d’aveux dans cette affaire.
Coopération entre la France et la Suisse
L'homme suspecté d’être lié à la mort de la jeune femme de 19 ans (retrouvée en partie enterrée dans le Bois de Boulogne à Paris) a été retrouvé à Genève grâce à une coopération frontalière. Son ADN avait été retrouvé sur les lieux. Il avait été interpellé près de la gare de Genève après un partage d’informations entre les forces de l’ordre françaises et suisses. Avant de franchir la frontière, il aurait été vu en Haute-Savoie, à Annecy.
Un suspect sous OQTF qui entraine de nombreuses réactions
Ce marocain de 22 ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avait déjà été condamné pour un viol commis en 2019. Il avait été libéré au mois de juin. L'application des OQTF fait régulièrement l'objet de polémiques en France. De nombreux représentants du RN avaient notamment réagi à cette affaire.
