Tarik Ramadan devra bien s’acquitter de 95 000 francs d’indemnités à sa victime. En outre il a indiqué qu’il ne récupèrerait pas cette somme si sa condamnation venait à être annulée.
Il devra verser de l'argent à sa victime
Depuis que des accusations ont été lancées publiquement à son encontre, l’islamologue aurait perdu tous ses postes académiques et ne disposerait plus que d’un revenu annuel de 36'000 francs pour subvenir à ses besoins. Il avait rappelons le été condamné à 3 ans de prison dont un an ferme pour viol et contrainte sexuelle.
Tarik Ramadan sera bien jugé pour viols sur 3 femmes
Article sur la Radio Plus datant du 9 Octobre 2024
Rappelons que Tarik Ramadan avait déja été condamné par la justice dans le volet Suisse de ses accusations de viols.
Article datant du 10 Septembre 2024 sur La Radio Plus:
Prison ferme en appel
Ce procès en appel avait eu lieu à la fin du mois de mois. 3 ans de prison dont 18 mois ferme avaient été requis au printemps. La décision qui vient d'être rendue publique condamne finalement l'islamologue Genevois à trois ans de prison, dont un ferme. La Chambre d'appel explique que "plusieurs témoignages, certificats, notes médicales et avis d'experts privés concordent avec les faits dénoncés par la plaignante". Lors du procès, les notes de deux psychiatres avaient notamment été présentées. L'un d'eux parlait d'un "état de stress" de la plaignante "après un rapport sexuel sans consentement". Le procureur avait par ailleurs mis en avant les déclarations "constantes" de la plaignante.
Un possible recours au Tribunal fédéral
Tariq Ramadan dispose désormais de 30 jours pour contester cette décision. Le jugement peut donc encore faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
Des faits dénoncés dans un hôtel des Pâquis
Le Genevois est accusé de viol dans la chambre d’un hôtel des Pâquis en octobre 2008. Des accusations qui ont toujours été niées par Tariq Ramadan. Dans cette affaire, depuis le début, deux versions s'opposent. La plaignante, surnommée Brigitte pour garder l'anonymat, affirme avoir subi des contraintes sexuelles violentes. Tariq Ramadan plaidait lui pour une vengeance par "dépit amoureux".