La colère monte chez les profs de sport ! Ils s'inquiètent pour l'avenir du sport scolaire et s'oppose à la direction de l'UNSS, l'Union Nationale du Sport Scolaire.
Peu de monde au cross départemental à Habère-Poche
700 élèves ont participé au cross départemental UNSS mercredi aux Moises en Vallée Verte, loin des 1 300 attendus. En signe de protestation, aucun lycéen n'a participé à ce cross départemental et de nombreux collèges ont décidé de ne pas participer.
Polémique autour de la Direction
Les enseignants dénoncent un manque de soutien pour le sport scolaire. Appuyés par le syndicat SNEP-FSU, ils pointent la hausse des coûts d'affiliation et de licence, la réduction des crédits d’animation et des compétitions, le tout dans un contexte de déficit budgétaire de 12,3 millions d’euros au niveau national. Face à ces décisions, les professeurs demandent le départ du Directeur National de l'UNSS, l’ancien capitaine de l’équipe de France de handball Olivier Girault. Les enseignants demandent aussi des subventions pour garantir une activité sportive de qualité aux élèves. Ils rappellent qu’alors que les moyens baissent, la rémunération des plus hauts cadres de l’UNSS a été augmentée de 13 %.
UNSS : il faut changer de direction - Signez la pétition ! https://t.co/HGqcPUUEP8 via @ChangeFrance
— SNEP FSU (@snepfsu) November 12, 2024
Les explications du SNEP-FSU 74 :
"Pendant que les enseignant.es d’EPS se démènent chaque jour pour faire vivre leurs associations sportives et se serrent la ceinture, la direction nationale UNSS persiste dans des choix budgétaires intolérables pour le service public du sport scolaire :
– elle augmente le montant de l’affiliation de 25%
– elle augmente le prix de la licence de 9%
– elle diminue les crédits d'animation (les aides apportées aux AS des établissements)
– elle diminue le nombre de championnats de France
– elle diminue le nombre de rencontres en modifiant le règlement fédéral contre l'avis des animateurs d'AS.
Ce qui se passe est une honte parce la direction nationale n'a pas hésité pendant ce temps à augmenter la rémunération de ses plus hauts cadres de 13 %, à faire appel à des cabinets de conseils extérieurs et à accroître l'hémorragie des dépenses de transport avec un accord cadre « Transport » irréaliste."