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Loup: le déclassement de la protection de l'espèce approuvé

Loup: le déclassement de la protection de l'espèce approuvé

Ce sont les pays signataires de la convention de Berne qui l'ont approuvé cette semaine.

Réunis ce matin à Strasbourg, les 49 états membres de la Convention de Berne ont officiellement approuvé ce matin le déclassement du statut de protection du loup, en passant de "strictement protégé" à "protégé". Ce déclassement permettra ainsi de faciliter son abattage. Les tirs resteront bien sur encadrés, mais cela permettra aux pouvoirs publics de renforcer les moyens mis à la disposition des éleveurs pour assurer une meilleure protection de leurs troupeaux.

Une avancée historique pour les éleveurs face à la prédation du loup

« Nous devons veiller à une mise en œuvre rapide et efficace de ces nouvelles mesures » a fait savoir le député Haut-Savoyard Xavier Roseren dans un communiqué. 

Voici le communiqué du député Horizon de Haute-Savoie, Xavier Roseren

Réunis ce matin à Strasbourg, les 49 États membres de la Convention de Berne ont voté en faveur d’une proposition portée par l’Union européenne visant à déclasser le loup d’espèce « strictement protégée » à « protégée ». 

Cette décision, prise dans un contexte d’augmentation significative de la population des loups, marque une avancée majeure pour les éleveurs.

« Cette décision était indispensable pour rétablir un équilibre entre la protection de la faune sauvage et la préservation des activités agropastorales, en particulier dans nos montagnes, » se réjouit Xavier Roseren, député de la 6ᵉ circonscription de Haute-Savoie.

Ce déclassement facilitera l’octroi de dérogations dans les zones particulièrement touchées par la pression des loups. Les tirs resteront encadrés, mais cette décision permettra aux pouvoirs publics de renforcer les moyens mis à disposition des éleveurs pour assurer une meilleure protection de leurs troupeaux.

« Nos éleveurs entretiennent nos alpages et façonnent nos paysages. Leur activité est essentielle pour la vitalité de nos territoires. Aujourd’hui, ils peuvent espérer des mesures plus ambitieuses face à la prédation, » a souligné le député.

Cette avancée répond à une attente forte des éleveurs, qui réclamaient depuis des années un ajustement de la protection du loup, jugée inadaptée à la réalité du terrain.

« Cette décision envoie un signal fort, mais le combat ne s’arrête pas là. Nous devons veiller à une mise en œuvre rapide et efficace de ces nouvelles mesures. Je resterai mobilisé pour que les éleveurs disposent des outils nécessaires à la défense de leurs troupeaux, » conclut Xavier Roseren.