La Confédération paysanne dénonce cette arrestation qui a eu lieu jeudi dernier dans la capitale et demande l'abandon des poursuites.
Une arrestation en fin de manifestation
La Confédération Paysanne explique qu’il a été interpellé alors que le rassemblement était terminé et que les participants quittaient les lieux dans le calme à Paris. Cette mobilisation avait lieu devant l’inauguration de la Bourse de Commerce européenne au Grand Palais, privatisé pour l'occasion.
La fin des accords de libre-échange demandée
Le syndicat demande l’abandon des poursuites contre ses membres et rappelle ses revendications :
- L'interdiction d'achat de produits en-dessous du prix de revient
- L'établissement de prix minimum d'entrée à l'importation, pour neutraliser la concurrence déloyale et stopper la course au moins-disant social et environnemental
- La remise en place d'outils de régulation des marchés : lutte contre la spéculation, mécanismes de transparence et de répartition des marges dans les filières alimentaires, gestion des volumes, stockage public…
- La sortie des accords de libre-échange
Deux poids deux mesures pour la Confédération
"Ces violences policières témoignent du deux poids deux mesures qui s'exprime lorsqu'un syndicat agricole dénonce le monde de la finance et ne s'attaque pas à des bâtiments ou agents publics, sous le regard bienveillant des autorités. Nous exigeons la libération immédiate et sans poursuite de notre collègue paysan savoyard, et en profitons pour lui apporter tout notre soutien, ainsi qu’à ses proches. Cependant, nous refusons que ces violences éclipsent nos revendications ! Notre détermination à lutter pour le revenu paysan et contre les accords de libre-échange reste intacte" écrit la Confédération agricole dans un communiqué.