Le pôle cold case désormais en charge de l'enquête suit une nouvelle piste dans cette affaire qui date de plus de 12 ans et qui avait coûté la vie à 4 personnes près d'Annecy en septembre 2012.
Un ancien des forces spéciales suisses
Ce sont nos confrères du Parisien qui annoncent cette nouvelle orientation de l’enquête du Pôle cold case de Nanterre. Cette piste a émergé après la reconstitution réalisée sur un site militaire en région parisienne il y a quelques mois, en octobre 2024. La façon de tirer très méthodique laisse penser que l’auteur de la tuerie aurait reçu une formation militaire des forces spéciales suisses. "Dans un laps de temps compris entre soixante et quatre-vingt-dix secondes, l’auteur des faits a tiré une série de 21 coups de feu avec un pistolet semi-automatique d’origine suisse, un Luger P06/29" rappelle la juge qui a repris le dossier à l’été 2022. Selon elle cette technique très spécifique ressemblerait aux formations des militaires des forces spéciales en Suisse.
Un ancien pistolet Suisse
La théorie coïncide en tout cas avec l’origine de l’arme, un pistolet Luger P06/29 utilisé par l’armée suisse dans le passé. Il s'agit d'une arme ancienne qui a été fabriquée entre 1900 et 1947.
Un acte fou sans mobile ?
Quant au mobile il serait inexistant dans cette nouvelle hypothèse. L’ancien militaire aurait pu « vriller » selon les propos rapportés par le quotidien. L’enquête se poursuit pour enfin savoir ce qui a pu se passer en septembre 2012 à Chevaline sur les hauteurs du lac d’Annecy.
La tuerie avait fait 4 morts : 3 dans la famille Al Hilli (le père, la mère et la grand-mère) ainsi que le cycliste savoyard Sylvain Mollier, originaire d'Ugine. Les deux filles du couple Al Hilli s'en sont sorties, l'une indemne, retrouvée plusieurs heures plus tard dans la voiture et l'autre grièvement blessée.
