Alors que Paris accueille durant deux jours cette semaine un sommet mondial dédié à l’intelligence artificielle, les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) ont développé leur propre outil.
Le Chatbot n’a pas vocation à remplacer le médecin
Cet outil vise à proposer à la population et aux médecins de l’information médicale générale, vérifiée et accessible à tout moment. Ses réponses sont fondées sur la documentation médicale du service de médecine de premier recours des HUG. Cet outil ne pose pas de diagnostic et ne remplace pas un avis médical, mais il peut atténuer les effets de la pénurie et la surcharge des médecins de premier recours. En clair, ce chat ne remplacera pas le médecin mais peut éviter à certains patients sans réponse de se tourner vers des informations très aléatoires sur internet.
Une première en Suisse
Développé pendant une phase pilote de deux ans, "confIAnce" est le premier chatbot de médecine générale en Suisse.
Une trentaine de maladies chroniques courantes comme l’anémie, la dépression ou le rhume des foins sont répertoriées en page d’accueil. Pour chacune d’elles, il est possible de poser des questions dans la plupart des langues et d’obtenir une réponse immédiate.
Respect des données personnelles
"confIAnce" respecte strictement les réglementations en vigueur en Suisse et en Europe sur la transparence et la protection des données. Les informations collectées sont anonymes et sans aucune donnée identifiante. Aucune création de compte n’est requise.
La suite de deux premiers outils de chat
Les HUG étaient déjà précurseurs en 2021 avec le lancement du chatbot HUG Contact (chatbot administratif pour l’orientation au sein des HUG) et du chabot Rafael (chatbot médical spécialisé dans les symptômes post-Covid1 ), ce dernier étant maintenant intégré au chatbot confIAnce.
Ces deux outils ont cumulé plus de 23 000 requêtes en 2024.
