Genève : le calendrier des vacances scolaires doit-il changer ?

Genève : le calendrier des vacances scolaires doit-il changer ?

La question est posée directement aux parents et au monde de l'éducation.

Que pensez-vous de la répartition des vacances sur l’année scolaire à Genève ? C’est pour répondre à cette question que le département de l’instruction publique lance un sondage.

Une consultation des principaux intéressés

Ce sondage est lancé auprès des parents mais aussi des enseignants ou du personnel de l’école publique. Le canton souhaite évaluer cinq variantes de répartition des vacances sur l’année.

Maintien du calendrier, décalage ou inversion

La première variante est le maintien du calendrier actuel. Les autres proposent un retour à la situation d’avant 2022, un rééquilibrage Pâques/automne, le décalage du début des vacances d'été en les retardant d’une semaine ou encore le retour à l’ancien calendrier avec des ajustements. Aucune des variantes proposées n’entraîne de modification de la durée totale des vacances annuelles. Les périodes de Noël et de février restent inchangées. Les ajustements proposés concernent les vacances d’octobre, de Pâques, les ponts de l’Ascension et du Jeûne genevois, et les congés d’été.

1. Statu quo : maintien de la répartition actuelle des vacances.

2. Retour à la situation d’avant 2022 : rétablir l’ancien calendrier.

3. Rééquilibrage Pâques/automne : permuter la durée des vacances de Pâques et d’octobre.

4. Décalage du début des vacances d'été : retarder d’une semaine le début des vacances estivales.

5. Retour à l’ancien calendrier avec ajustements : rétablir l’ancien calendrier, mais intégrer les ponts de l’Ascension et du Jeûne genevois, avec une rentrée avancée de deux jours, soit un jeudi.

52% des familles seraient favorables à un changement

Ce sondage s’inscrit dans la continuité de la large enquête "Comment va l’école", menée au printemps dernier, où 52 % des familles genevoises se sont déclarées favorables à une révision de la répartition des vacances scolaires.

Un lien vers le sondage en ligne (qui peut être rempli jusqu'au 25 mars) est actuellement envoyé aux personnes concernées. Les résultats seront analysés par le DIP et rendus publics au printemps.