JO 2030: le COJOP officiellement lancé cet après-midi

JO 2030: le COJOP officiellement lancé cet après-midi

Sans surprise, Edgar Grospiron a officiellement été intronisé ce mardi à la tête de ce comité d'organisation

L'assemblée générale constitutive du comité d'organisation se tenait aujourd'hui à Lyon. Ce comité d'organisation sera donc dirigé par le Haut Savoyard Edgar Grospiron qui fut champion olympique de ski de bosses en 1992 à Albertville. "Je suis déterminé à livrer des jeux impeccables a-t-il notamment déclaré cet après-midi avant d’ajouter « Il faut qu’on organise une grande fête sportive et populaire ».

Le siège du COJOP sera bien situé à Lyon 

Le président de la région Auvergne Rhône Alpes Fabrice Panneckouke qui vient par ailleurs de confirmer que le siège de ce comité d’organisation sera situé à Lyon. Nous sommes à la porte des Alpes du nord mais proche des Alpes du Sud a-t-il notamment déclaré. 

Les déclarations officielles:

David Lappartient, Président du comité olympique et sportif français

 « Merci à Edgar Grospiron de relever le défi. Merci Edgar, il y a beaucoup de travail . Je me souviens des jeux d’Albertville et Edgar les avait marqués. Plus d’une personne sur 2 a regardé les Jeux de Paris 2024. Ils ont été une réussite organisationnelle et sportive. On avait envie de continuer cette expérience. Nous sommes le berceau de l’olympisme. Et le berceau des jo d’hiver, c’est ici qu’ils sont nés. Merci pour cette attribution, on saura relever le défi. Nous avons un comité d’organisation qui est en place, un président qui est en place. Je voudrais aussi remercier le président de la République qui dès juillet 2023 nous a dit d’envoyer notre candidature, qui a été acceptée par la suite. Merci à Michel Barnier qui est à nos côtés pour relever ce défi. Un projet au service des Alpes françaises. Notre pays doit être fier. Nous avons le plus grand domaine skiable du monde, les plus belles montagnes du monde. vive les jo d’hiver et des Alpes françaises 2030. »

Fabrice Pannekoucke, Président de la région Auvergne Rhône Alpes

 « J’ai envie d’associer Laurent Wauquiez, il était là avant moi. Une pensée dans sa direction car c’est un véritable déchirement pour lui de ne pas pouvoir être là aujourd’hui. Nous sommes dans un moment qui est un moment historique. Quand on regarde cette histoire, il y a eu deux moments historiques. La mise en place du COJOP en juillet 2024. Deuxième date : ce 18 février 2025 avec cette installation. Avec l’installation de son président, en te félicitant, Edgar. 
 Nous avons cette singularité d’avoir choisi de faire ces jeux sur un grand territoire, car il réunit nosdeux2 régions. Ils suivront ce qui s'est passé de l’autre côté des Alpes. Edgar, c'est désormais toi qui vas porter ces jeux, nous sommes ravis, c’est une conjonction de symboles. Une pensée toute particulière pour Vincent Jay qui a été un acteur clé de cette candidature (applaudissements). Mon dernier mot à l’endroit des sportifs. Sans sport, il n’y aura pas JO il n’y aurait pas les émotions que vous nous donnez. Le compte à rebours a commencé. »

Renaud Muselier, Président de la région Provence Alpes Côte d'Azur :

« Quel chemin parcouru. Janvier 2022 et puis maintenant février 2025 on est là. 3 ans pour partir de rien et arriver ici au sommet. Je vois mon ami Jean-Michel Aulas. Je me suis dit, nous sommes bien dans ton stade, je ne me rappelle plus la dernière fois que nous sommes venus, combien nous avons gagné (rire). Je veux remercier Fabrice avec qui nous faisons équipe. Remerciement à tout le monde… J’ai l’habitude de dire que dans le sud on a la neige et les chalets. On a aussi des champions. Je veux faire un clin d'œil amical à notre ami Cyprien Sarrazin qui nous a beaucoup aidé et à qui je souhaite prompte rééducation.  Quel bonheur d’être ici. 2 régions, un pays, le plus grand domaine skiable au monde. On a choisi notre chef : Edgar Grospiron, le boss des bosses…. Maintenant, c'est le seigneur des anneaux. Ensemble tous derrière toi pour les jeux. Oui, on ne pourra pas skier demain comme on skiait hier. Oui, le dérèglement climatique existe, mais n’en déplaise au mx ronchons, aux anti tout, on pourra faire différemment, car on pourra faire mieux avec moins de carbone. À Nice cérémonie de clôture exceptionnelle. On va faire comme à Paris on va rien vous dire concernant les cérémonies. Un peu de mystère. Rêve et maintenant réalité. Les Alpes du sud ont retrouvé leur rang. Le bonheur est dans les Alpes. Edgar Grospiron on a une confiance totale en toi. »

Edgar Grospiron, nouveau président du comité d'organisation :

« On a tous envie que la fête continue. Je suis dans un état d’esprit. C’est incroyable. Depuis que David Lappartient m’a informé. Je suis passé par tous les états. La stupéfaction tout d’abord. Je vous avoue que j’ai eu peur pour ma vie ma famille, mon métier et comment conjuguer une responsabilité aussi importante avec une vie de couple, une vie de famille. Et puis petit à petit, la magie de la passion s’est installée. J’ai appelé énormément de monde. Je suis déterminé à livrer des jeux impeccables. Va falloir qu’on trouve des idées géniales pour amener les jeux vers les gens. Il faut qu’on organise des jeux impeccables et irréprochables. Tout ce qui est possible pour que ces jeux aient une empreinte écologique la plus mesurée possible. On va devoir être ingénieux à ce niveau-là. Mais je ne vais pas le faire tout seul. On doit d’abord faire des jeux pour les athlètes, qu’ils soient dans les meilleures conditions pour nous libérer des performances incroyables. J’aurais toute une équipe avec un directeur général qui va bientôt être nommé. 2000 personnes d'ici 4 ans. Ces jeux-là s’inscrivent dans un tout qui nous dépasse largement, la problématique de réalisation des jeux. La montagne qui est confrontée au réchauffement climatique et à la raréfaction du manteau neigeux. Il va donc falloir mettre de la rigueur pour faire en sorte que sur l’habitat, sur le transport, la gestion de la ressource… on se dote d’une vision qui doit nous permettre de définir une stratégie qui accompagnera la transition de la montagne française. Je ne vais pas prétendre que les jeux vont changer le monde. Mais je pense qu’on peut amener une contribution pour y contribuer. Cette chose qui me tient à cœur, on ne refermera jamais cette parenthèse olympique qu’on a ouverte cet été. »
Le défi qui vous attend en un mot ? « C’est un champ de bosses. Mais un long champ de bosses, il va falloir les cuisses . Ce que j’ai appris dans les bosses. C’est que la bosse, ce n'est jamais le problème, ça peut être l’opportunité, ça dépend comment on la regarde. Il va y avoir des problèmes, mais il va falloir transformer ces obstacles en opportunités. Ce n'est pas l’obstacle qui pose un problème, mais la manière dont on l’aborde. »