Une entreprise du Lyon-Turin visée

Une entreprise du Lyon-Turin visée
Crédit Photo: TELT sur le Chantier du Lyon-Turin

L'entreprise Elyot de Modane a été la cible de tags haineux

Après les tags haineux constatés samedi dans une entreprise de Modane en Savoie. Le conseil syndical interrégional Piémont-Vallée d’Aoste – Auvergne Rhône-Alpes – Arc Lémanique a tenu a réagir. Les tags haineux ont été découverts samedi sur les vitres de l’entreprise Elyot à Modane, une entreprise franco-italienne qui est impliquée dans le chantier du Lyon-Turin. 

"La justice doit prendre des mesures immédiates" selon le conseil syndical

« Traiter les travailleurs de ce projet, de "parasites" et leur "ordonner de rentrer chez eux" est une attaque abjecte contre leur dignité et leur droit du travail" a t’il notamment déclaré. Le conseil syndical exige donc que la justice prenne des mesures immédiates et sans compromis pour retrouver les responsables de ces actes et qu’elle les sanctionne sévèrement. 

Communiqué du Conseil syndical interrégional 

Condamnation des tags haineux sur les vitres de l’entreprise Elyot à Modane

Le CSIR (Conseil Syndical Interrégional Piémont-Vallée d’Aoste – Auvergne Rhône-Alpes – Arc Lémanique), représentant l’ensemble des organisations syndicales membres de la CES (Confédération Européenne des Syndicats) dans les trois régions, exprime sa plus grande indignation face aux inscriptions injurieuses et mensongères taguées sur les vitres de l’entreprise franco-italienne Elyot, située à Modane et impliquée dans le chantier du tunnel Euralpin.

Traiter les travailleurs de ce projet de « parasites » et leur ordonner de « rentrer chez eux » est une attaque abjecte contre leur dignité et leur droit au travail. Ces propos n’ont pas leur place dans notre société et rappellent les méthodes de régimes fascistes dont nos régions ont payés un lourd tribut. Nous ne tolérerons aucune forme de haine ni de violence, qu’elle soit verbale ou physique.

Le CSIR ne laissera pas passer cette calomnie, et il est hors de question de laisser ces actes d’intimidation se banaliser. La liberté de travailler est un droit sacré, et elle doit être protégée sans aucune concession. Les travailleurs n’ont pas de frontières : ils sont unis par leur volonté de contribuer à un avenir meilleur, pour eux et pour la planète.

Le CSIR tient à rappeler que les 3 000 salariés impliqués dans ce chantier participent activement à un projet indispensable dans la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique. Ce sont eux qui, par leur travail, œuvrent pour l’avenir de notre environnement et de nos enfants. Il est intolérable que des individus malveillants cherchent à s'attaquer à eux.

Le CSIR exige que la justice prenne des mesures immédiates et sans compromis pour retrouver les responsables de ces actes ignobles et qu’elle les sanctionne sévèrement. Nous ne resterons pas les bras croisés face à de tels agissements, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que de telles provocations ne se reproduisent jamais.