En juillet 2018, une femme travaillant pour le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, avait reçu une vidéo d’une violence extrême. Celle-ci montrait un groupe d’homme en tenue militaire exécutant plusieurs enfants, dont un bébé, ainsi que leur mère.
Les images ont profondément choqué la victime, qui a déposé une plainte immédiatement après la réception.
L’expéditeur de cette vidéo n’était autre qu’un collègue de la plaignante, un consultant de l’ONU, qui selon la victime, serait complice, avec son ex-mari.
L’expéditeur de la vidéo disparait des radars pendant sept ans
Après les faits, le responsable a mystérieusement disparu, les autorités n’ont pu localiser le consultant à l’ONU pendant plus de sept ans.
En dépit de l’émission d’un mandat d’arrêt international, ce n’est qu’en février dernier que l’homme a été retrouvé. Il a été mis en examen, lors de celle-ci il a nié avoir voulu terroriser son ancienne collègue, expliquant qu’il possédait de telles images dans le cadre de son travail.
Le tribunal, non convaincu par les explications de l’ex consultant, l'a condamné 120 jours-amende à 50 francs avec sursis pour représentation de la violence et menaces. Le prévenu a fait appel.
L’ex-époux de la victime est lui toujours recherché.