Selon la RTS, le photographe de guerre interpellé le 12 mars dans le cadre de l'enquête sur l'affaire des colis piégés aurait reconnu les faits. Ce sexagénaire genevois aurait envoyé de multiples lettres de demandes menaçantes de rançons à destination de Patek Philippe et Migros Genève. Ainsi que des colis piégés, dont les explosions avaient fait deux blessés l'an dernier.
Le suspect aurait agi pour se faire remettre des sommes importantes en cryptomonnaies, pour faire face à ses problèmes financiers personnels. D'où le choix des entreprises ciblées, qu'il considérait suffisamment fortunées pour céder à son chantage de s'en prendre à leurs employés.
Lors des perquisitions réalisées à son domicile et son dojo des Eaux-Vives, des armes et des explosifs avaient été retrouvés.
L'enquête se poursuit, le photojournaliste est prévenu de tentative de meurtre et de fabrication et manipulation d'explosif. "Les éléments de l'enquête récoltés jusqu'à ce jour renforcent les soupçons relatifs à l'implication du prévenu, ainsi que le fait qu'il aurait vraisemblablement agi seul", a réagi le Ministère public de la Confédération.