Plusieurs plans d'eaux ont été étudiés parmi lesquels le Léman, les lacs de Neuchâtel, Morat et de Joux. Cette étude avait pour but de dresser un état des lieux de la contamination des poissons destinés à la consommation, surtout concernant les PFAS, ces polluants éternels.
Quelques bonnes nouvelles pour plusieurs espèces de poissons qui ne présentent aucun danger. Cela concerne notamment les perches (64 échantillons), les gardons (12 échantillons) et les sandres (6 échantillons), affichent tous des taux de PFAS inférieurs aux seuils légaux fixés en Suisse.
Brochets et truites sous surveillance
Moins de réjouissance en revanche pour les brochets et les truites. Pour la première espèce, 13 échantillons sur 19 ont présenté un taux supérieur tandis que chez les truites, le bilan est de 4 sur 5. Si la contamination est effectivement plus élevée que la norme, la Suisse possède aussi des règles plus strictes que les autres pays européens, expliquant aussi ce dépassement des limites.
Le canton de Vaud appelle les pêcheurs et vendeurs à être prudents concernant le brochet et la truite et à tenir des contrôles plus réguliers et plus importants. Auquel cas, la commercialisation de ces poissons pourrait en prendre un coup.
De nouvelles analyses prévues en 2025
De nouvelles campagnes d’analyse sont prévues en 2025, et les discussions se poursuivent avec l’Office fédéral de la santé alimentaire (OSAV) pour définir les mesures à adopter en cas de dépassement des normes.