A un an des élections, la course est désormais lancée. Il y a quelques semaines, l'ancien ministre de l'Economie a dévoilé une première liste composée d'une centaine de personnalités du territoire, parmi lesquelles l'ex président du FC Annecy, Stéphane Loison, le fromager meilleur ouvrier de France Pierre Gay ou encore l'ancienne première adjointe de Jean-Luc Rigaut, Noëlle Prévent.
Une liste qui n'a pas d'étiquette politique pour le moment. Si Antoine Armand était affilié jusque-là au parti Renaissances, il a décidé de s'en défaire : "Il faut travailler avec des gens qui ont une sensibilité différente."
"Des actions menées avec une méthode qui n'était pas la bonne"
Six ans après les précédentes municipales, le député considère que l'attente est forte et que des décisions doivent être prises : "Il y a un double besoin. La réparation des fondamentaux d'abord avec la circulation, la propreté, la sécurité." Quant au deuxième besoin, il est économique : "Il faut refaire rayonner Annecy par le développement économique, les services publics [...] Assumons la volonté de maintenir les emplois français, de ne pas dépendre que de la Suisse."
Antoine Armand pointe notamment du doigt le mandat de François Astorg qui n'a pas toujours pris les bonnes décisions : "Les actions menées l'ont été avec une méthode qui n'était pas la bonne." Cependant, il ne veut pas pour autant faire de la "politique politicienne" : "Tout n'est pas pour autant la faute de l'équipe actuelle, de bonnes choses ont été faites."
