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Très bon classement de la Suisse dans la compétitivité numérique

Selon une étude de 'l'Institute for Management Development" de Lausanne.

La Suisse reste très bien classée en termes de « compétitivité numérique » L’IMD, Institute for Management Development à Lausanne, a publié récemment son classement mondial de la compétitivité numérique.

Si elle perd une place par rapport à l’an dernier pour se retrouver 6è, la Suisse garde une excellente position en comparaison internationale. "Avec l’IMD et l’EPFL, digitalswitzerland réunit les principaux acteurs du numérique en Suisse afin de préparer le pays pour les prochains défis liés à la numérisation, explique Marc Walder, fondateur de l’initiative digitalswitzerland. Le classement de la compétitivité numérique publié aujourd’hui nous permet à la fois de constater nos progrès et de mesurer l’ampleur du travail qu’il nous reste à accomplir." 

Etabli chaque année sur la base d’indicateurs centrés sur l’éducation, la technologie et le degré de préparation aux défis à venir, le classement « IMD World Digital Competitiveness Ranking » attribue à la Suisse le 6è rang parmi 63 pays à haut et moyen revenus. Les trois premières places reviennent, dans l’ordre, aux Etats-Unis, à Singapour et au Danemark. Par rapport à l’an dernier, la Suisse perd une place, le 5è rang étant désormais occupé par Hong Kong. « En Suisse, l’économie résiste et dépasse même celle de plus grandes puissances. Ses résultats dans le classement en ce qui concerne les talents sont excellents, ce qui renforce les compétences technologiques dans le pays », déclare Arturo Bris, professeur à l’IMD. Plusieurs critères où elle excelle justifient la bonne position de la Suisse. « Nous nous réjouissons bien évidemment de ces très bons résultats et de constater notre premier rang dans plusieurs sous-critères », souligne Martin Vetterli, président de l’EPFL – une Ecole qui joue un rôle certain dans l’excellent score du pays pour certaines catégories. « Mais le plus intéressant, dans ce type de rankings, c’est de se pencher sur les domaines où l’on doit encore progresser. »

Dans la catégorie des savoirs en particulier, le pays peut s’appuyer sur sa capacité à attirer facilement des talents de très haut niveau. En revanche, il accuse un net retard quant à la proportion de chercheuses au sein de la communauté scientifique.