Ces structures dédiés au télétravail subissent une baisse d’activité sans précédent : leurs gérants appellent les pouvoirs publics à s’appuyer sur les tiers-lieux qui constituent une des réponses à la sortie de crise. Le soutien aux espaces de coworking doit faire partie du plan de relance.
Dix mois après le début de la crise sanitaire, les dirigeants des espaces de coworkings indépendants font face à une situation extrêmement précaire. Leurs charges fixes sont restées les mêmes, car, contrairement au confinement du printemps 2020, ils ne sont pas sous le coup d’une fermeture administrative et ne bénéficient actuellement d’aucune baisse de loyer ou d’aide du fonds de solidarité. Ils estiment avoir joué le jeu et respecté à chaque fois les consignes gouvernementales : fermeture administrative et mise en conformité de leurs locaux avec les protocoles les plus stricts. Une baisse de fréquentation directement imputable à la crise sanitaire et économique et l’encouragement au télétravail à domicile uniquement ont entraîné une baisse de leurs chiffres d’affaires d’environ 30% sur l’année 2020. Cette tendance se poursuit sur ce début d’année 2021. Contrairement aux nouveaux espaces de coworking qui ont poussé ici et là dans les métropoles, ils ne sont adossés à aucun grand groupe immobilier. Ce sont des TPE et des associations.
Le témoignage au micro de La Radio Plus de Monique Pariat, Directrice du Melting Spot à Thonon.