Un homme a revendu la réédition du 3ème album de Taylor Swift. Il aurait pu faire une sacrée escroquerie, mais heureusement il s’est fait attraper avant… L’album en question, "Speak Now" (Taylor’s Version) sortira en juillet 2023. Un habitant du Mans a réussi à dérober une dizaine d’exemplaires du disque à l’entreprise MPO France, il a ensuite tenté de les revendre.
L'homme a ensuite eu l'idée de se constituer un petit pactole en revendant les précieux albums sur... Le Bon Coin! Après avoir réussi à vendre deux premiers opus à 25 euros, il a fait monter les enchères à 50 euros.
Manque de chance pour le revendeur, une responsable des ressources humaines de l'entreprise s'est rendu compte du larcin et a réussi à piéger l'odieux malfrat. Se faisant passer pour une cliente intéréssée, elle a finalement contacté la police afin d'intercepter le voleur. Alors qu'il pensait faire une nouvelle vente fructueuse, l'homme s'est en fait retrouvé avec les autorités et a tenté de s'enfuir par le toit de son domicile.
Arrêté puis interrogé, il a indiqué au Tribunal du Mans avoir fait cette opération pour "boucler ses fins de mois" car il aurait "des problèmes financiers et des dettes" selon Ouest France.
"Nous déballions des palettes. Des disques sont tombés d'un carton (...) Je n'arrivais même pas à me payer à manger le midi. Ma vie est compliquée" a-t-il confié.
Déjà condamné à 24 reprises pour vol, dégradations, trafic de stupéfiants, escroquerie et divers délits, l'homme a écopé de huit mois de prison ferme. Une prochaine audience fixera le montant du dédommagement qu'il devra verser au fabricant de disques pour atteinte à l'image. "Si demain Universal met fin au contrat, c'est notre avenir qui est compromis. Il y a des emplois et des millions d'euros en jeu" a rappelé l'avocat de MPO France.
Mais l'affaire ne s'arrête pas là et pourrait même causer "une catastrophe industrielle et commerciale" selon le procureur de la République . En effet, deux exemplaires écoulés sur Le Bon Coin n'ont pas été retrouvés, et le risque d'une fuite en ligne plane désormais. "En créant son petit business, le prévenu a pris le risque de disséminer un contenu culturel protégé" a révélé le représentant de l'entreprise.
Les personnes en possession de ces copies pirates sont priées de les rapporter, puisque leur détention les rend coupables de recel.